Automobilistes : que faut-il attendre en 2021 ?

2021 arrive avec son lot de bonnes et de mauvaises surprises pour les conducteurs. On trouve en vrac dans ce nouveau cru, un permis on line, un malus écologique, des zones à faibles émissions…Voici un petit florilège des changements en cours et à venir. 

La voiture se fera plus écolo. Les acquéreurs d’un véhicule électrique se verront accorder un bonus écologique de 1000 €. Sans parler du taux de TVA réduit à 5,5% pour l’installation d’une borne de recharge électrique dans une habitation. Le gouvernement prévoit également d’accélérer la mise en place des zones à faibles émissions, les fameuses ZFE.  Sept viendront s’ajouter aux quatre déjà existantes à Aix-Marseille, Montpellier, Nice, Rouen, Strasbourg, Toulon et Toulouse. Le malus écologique va naturellement se durcir. Elle touchera désormais les véhicules dont les émissions de CO2 débutent à 133 g/km. C’est 5 g de moins que l’année dernière.

Un permis online généralisé

Côté nouveaux conducteurs, l’examen pratique du permis de conduire en ligne pourrait être généralisé. Ce test, mis en place depuis mars dernier en Occitanie, sera probablement étendu à l’ensemble du territoire. En attendant, rien ne vaut l’entrainement avec des vidéos, des conseils d’experts de la route, que l’on retrouve dans les cours de code et permis proposés par Toutapprendre.

 Mais attention, tout n’est pas rose, enfin vert pour tout le monde.

Des radars, des radars, des radars…

Les amateurs de pointes de vitesse ont du soucis à se faire. Les radars vont pousser comme des champignons… Pas question donc d’appuyer dessus. D’ici la fin 2021, leur nombre devrait passer de 4000 à 4700. Un petit nouveau, le redoutable radar tourelle, devrait faire son arrivée dans les villes. 500 installations sont prévues. Non seulement ce joujou technologique flashe la vitesse et les feux grillés mais bientôt, il sera capable de traquer les ceintures non bouclées et les téléphones au volant. Il ne faudrait pas revoir le chiffre de la mortalité routière repartir à la hausse, lui qui a baissé de 33,9 % en novembre 2020 du fait du confinement. 

Des augmentations à prévoir

 Pour finir ce petit tour d’horizon, on n’échappera pas, tradition oblige, à l’augmentation des prix du péage en février. Et s’il n’est pas prévu que le gouvernement taxe davantage les carburants, il faut s’attendre tout de même à une hausse du prix à la pompe.

Bonne route à tous !

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