Orientation : comment aider les jeunes à trouver leur voie ?

Toutapprendre • 17 mai 2022
Femme passant un entretien d'embauche

Il est difficile, lorsque l’on a moins de 20 ans et très peu, voire pas d’expérience professionnelle, de savoir ce que l’on veut faire réellement plus tard.


L’orientation implique de prendre une décision déterminante pour son futur, et cela est parfois redouté par les élèves. Heureusement de nombreuses ressources existent aujourd’hui pour aider les jeunes à s’orienter et à trouver leur vocation. On fait le point ! 

L’orientation scolaire : la bête noire des lycéens

Le mois de mars est la dernière ligne droite pour les lycéens de Terminale qui doivent remplir leurs 10 vœux et 22 sous-vœux dans la plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur Parcoursup. Autrement dit, un élève de Terminale doit décider ce qu’il souhaite faire après le lycée avant même d’avoir eu son bac ! Cette période est souvent source de stress pour les lycéens qui ne savent pas toujours précisément ce qu’ils veulent faire et finissent par choisir des orientations par défaut. De plus, une fois leurs vœux effectués, les élèves doivent ensuite envoyer de nombreux dossiers de candidature et de lettres de motivation. La période de l’orientation n’est donc pas simple à gérer et demande beaucoup d’énergie et d’auto-projection, le tout dans un contexte de préparation des épreuves du bac.


Des conseils pour aider les jeunes à s’orienter

Le premier conseil que l’on puisse donner aux élèves de Terminale qui ont du mal à choisir leur orientation est d’éviter de se mettre trop de pression. S’ils se rendent comptent que ce n’est finalement pas la bonne voie, il sera toujours temps de changer. Aujourd’hui, les réorientations sont de plus en plus fréquentes et c’est normal de prendre le temps de trouver leur chemin. Ainsi, il existe de nombreux ponts entre les différents niveaux de l’enseignement supérieur, ce qui rend donc possible le changement de voie en cours de route.



Un autre conseil précieux : Ne pas hésiter à s’adresser à des professionnels du milieu qui nous intéresse. De nombreux jeunes se font une idée utopique du « job de leurs rêves » mais une fois en stage, ils déchantent et décident de se réorienter. Pour éviter cela, il est important de savoir à quoi s’attendre. Par exemple, si le métier de journaliste vous fait rêver, essayez de poser des questions à un professionnel du milieu pour savoir si le métier correspond bien à l’idée que vous vous en faites.

Bien qu’on ne puisse pas non plus laisser ses parents décider pour soi, il ne faut pas pour autant les exclure du processus de décision. Les parents par leur expérience, tout comme les conseillers d’orientation au lycée, peuvent être d’une grande aide dans le choix d’orientation, que ce soit pour aider à rester réaliste ou à faire le tri lorsque l’on a trop de pistes. 




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Toutapprendre est une plateforme 100 % digitale qui offre aux élèves et aux professionnels des centaines de contenus éducatifs grâce à des partenaires d’exception comme Maxicours, Schoolmouv et Edu-Performance.


Plus de 30 heures de contenus y sont disponibles pour aider les lycéens à trouver leur voie et à choisir les études qui leur correspondent. Tests individuels, méthodes d’adaptative learning et autres formats vidéo façonnent cette plateforme pensée pour aider chaque jeune à se projeter dans le futur et faire un choix éclairé qu’il ne regrettera pas par la suite.


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Intéressant, je peux tester ?
10 décembre 2025
Depuis le 24 octobre 2025, une règle centrale du fonctionnement des CSE a disparu : la limitation à trois mandats successifs . Cette modification n’est pas issue d’un texte consacré au dialogue social, mais d’une loi dont la vocation première est tout autre : la loi n°2025-989, appelée « loi Seniors » . Son objectif principal porte sur l’emploi des plus de 55 ans, mais le législateur y a intégré, presque discrètement, une mesure qui transforme la structure même de la représentation du personnel.
8 décembre 2025
Le rôle d’un comité social et économique (CSE) ne se limite pas à l’organisation d’activités sociales et culturelles. Les élus doivent aussi gérer des budgets, analyser des documents financiers et participer aux grandes orientations de l’entreprise. Face à ces responsabilités, l’accompagnement d’un expert-comptable devient souvent indispensable. Bien plus qu’un technicien des chiffres, il est un véritable partenaire stratégique qui aide les élus à exercer pleinement leur mandat.
3 décembre 2025
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes n’est pas une nouveauté. En France, le principe « à travail égal, salaire égal » existe depuis 1972. Pourtant, malgré plus de cinquante ans de législation, les écarts de rémunération persistent. Selon Eurostat, l’écart moyen de salaire horaire entre les femmes et les hommes atteignait encore 12,7 % dans l’Union européenne en 2021 , et 15,8 % en France . Ces chiffres traduisent une stagnation préoccupante. Pour y remédier, l’Union européenne a adopté le 10 mai 2023 la directive (UE) 2023/970 relative à la transparence salariale. Ce texte impose de nouvelles obligations aux entreprises et renforce les droits des salariés ainsi que le rôle stratégique des CSE . 👉 Pour les élus, cette directive représente un nouvel outil puissant de négociation et de contrôle . Comprendre la directive européenne sur la transparence salariale Historique et adoption Depuis 1957, l’égalité de rémunération est inscrite dans les traités européens. Mais les écarts persistent. Une première recommandation en 2014 n’ayant pas suffi, la Commission a proposé une directive en 2021. Après deux ans de négociations, le texte a été adopté le 10 mai 2023 et publié le 17 mai 2023. Objectifs principaux Garantir l’égalité salariale pour un travail de valeur égale. Renforcer la transparence dès le recrutement. Faciliter les recours pour les salariés victimes d’écarts. Donner aux CSE de véritables leviers d’analyse et d’action. Calendrier et échéances clés Mai 2023 : adoption de la directive. 7 juin 2026 : date limite de transposition en droit français. 2027 : premières obligations pour les entreprises ≥ 250 salariés. 2031 : obligations étendues aux entreprises de 100 à 149 salariés. 📌 À retenir : les PME de moins de 100 salariés ne sont pas concernées par le reporting, mais restent soumises au principe « à travail égal, salaire égal » . Définitions essentielles à connaître Travail de même valeur : évalué selon les compétences, efforts, responsabilités et conditions de travail. Rémunération : salaire fixe, primes, bonus, avantages en nature, heures supplémentaires, contributions sociales. Charge de la preuve : en cas de litige, c’est désormais à l’employeur de prouver qu’il n’y a pas de discrimination. Les nouvelles obligations des employeurs 1. Transparence dès le recrutement Les offres d’emploi devront indiquer le salaire ou une fourchette claire. Interdiction de demander l’historique salarial d’un candidat. Les critères d’évolution devront être communiqués dès l’embauche. 💡 Exemple concret : un employeur ne pourra plus écrire « salaire à négocier selon profil » . Il devra préciser : « Rémunération fixe comprise entre 38 000 € et 42 000 € bruts annuels » . 2. Droit d’accès individuel des salariés Chaque salarié pourra demander : son niveau de rémunération, le salaire moyen par sexe pour des postes comparables. L’entreprise devra répondre dans un délai de 2 mois , sans représailles possibles. 3. Reporting obligatoire Les entreprises devront publier des rapports sur les écarts salariaux : ≥ 250 salariés : annuel dès 2027 150–249 salariés : tous les 3 ans dès 2027 100–149 salariés : tous les 3 ans dès 2031 Ces rapports incluront : écarts moyens, primes, promotions, augmentations. 📊 Encadré pratique : Exemple de données à retrouver dans le reporting % d’écart moyen hommes/femmes sur les salaires fixes % d’écart sur les primes annuelles % d’écart sur les promotions obtenues 4. Évaluation conjointe avec le CSE Si un écart > 5 % est constaté et non justifié, et si aucune correction n’est apportée dans les 6 mois, une évaluation conjointe devra être réalisée avec le CSE. Cette évaluation analysera : les classifications, les systèmes de rémunération, et proposera des mesures correctives. 5. Sanctions et contentieux La directive prévoit : inversion de la charge de la preuve, indemnisation intégrale du salarié, sanctions financières dissuasives (fixées par chaque État). Le rôle stratégique du CSE Accès à de nouvelles données Les CSE auront désormais accès à : des rapports salariaux enrichis, une BDESE (base de données économiques et sociales) plus complète, des négociations annuelles obligatoires (NAO) plus précises. Pouvoir d’alerte Le CSE pourra exiger une évaluation conjointe si un écart > 5 % persiste. En l'absence de transposition exacte ni de jurisprudence il faut garder en tête que ces fondements restent encore hypothétiques. Articulation avec l’Index ÉgaPro La directive ne remplace pas l’ Index ÉgaPro , mais le complète avec : des obligations de reporting, des mécanismes correctifs, un rôle renforcé du CSE. Impacts concrets Pour les employeurs Révision des grilles de salaires, Coûts d’audits RH, Risques juridiques et réputationnels. Pour les salariés Plus de transparence, Recours facilités, Progression de carrière plus équitable. Pour les CSE Nouvelles responsabilités, Besoin de compétences en analyse salariale, Rôle central dans les NAO. Comment se préparer ? (Checklist CSE) ✅ Étape 1 – Diagnostic Cartographier les métiers, Identifier les écarts salariaux, Cibler les zones de risque. ✅ Étape 2 – Révision RH Intégrer les fourchettes salariales dans les offres, Supprimer les clauses de confidentialité sur les salaires, Préparer des procédures de réponse aux demandes de salariés. ✅ Étape 3 – Implication du CSE Demander des simulations de reporting, Anticiper les écarts > 5 %, Intégrer ces sujets dans les NAO. Cas pratique : un CSE face à un écart injustifié Une entreprise de 400 salariés constate dans son reporting 2027 un écart de rémunération de 8 % entre les hommes et les femmes cadres commerciaux . L’employeur invoque une différence de performance, mais ne fournit pas de preuve. Le CSE exige une évaluation conjointe . Après analyse, il apparaît que les critères de promotion sont flous et défavorisent les femmes. 👉 Résultat : mise en place d’une grille de promotion claire et rétroactivité salariale pour les salariées lésées. En résumé qu'est-ce que cette directive implique pour les CSE ? La directive européenne sur la transparence salariale marque une véritable révolution culturelle dans les entreprises . Elle donne aux CSE un rôle décisif de vigie et de garant de l’égalité professionnelle. 👉 Conseil final : plus vous anticiperez en tant qu’élu CSE, mieux vous pourrez accompagner salariés et employeurs dans cette transition. La transparence salariale ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais comme une opportunité : celle de renforcer la confiance, la justice et l’attractivité de l’entreprise.
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