Que manger l'hiver pour booster votre système immunitaire ?

Toutapprendre • 8 novembre 2021

A l’arrivée de l’hiver, nous sommes souvent plus sensibles. La lumière est quasiment absente, le froid s’est installé et le corps est souvent mis à rude épreuve. Et les virus, les bactéries, les germes et les microbes prolifèrent davantage en cette période.



Heureusement, il existe différentes astuces pour renforcer ses défenses immunitaires et préserver sa santé en combattant les rudesses de l’hiver.

Pratiquer une activité physique régulière


Même si on peut avoir du mal à se remettre au sport quand le froid s’installe et que les journées se raccourcissent, il est grandement conseillé de ne pas lésiner sur la pratique d’une activité physique. C’est en effet un excellent moyen de consolider son système immunitaire. Quand vous faîtes du sport, à chaque contraction ou étirement de muscle, votre organisme dégage des hormones et des molécules qui vont activer et entraîner ce dernier.


De nombreuses recherches ont démontré que l’organisme développe des antioxydants et des anti-inflammatoires lors d’un exercice physique. De même, il optimise les cellules immunitaires lorsque l’effort est régulier. Vous pouvez pratiquer la marche, le yoga, l’aérobie ou encore la course à pied. N’oubliez cependant pas de sortir bien couvert !



Adopter une alimentation saine


On ne le dira jamais assez : une alimentation équilibrée et variée est le secret d’une excellente santé !

Un système défensif efficace est en effet relatif à une parfaite hygiène de vie. Exit la « junk food », place aux fruits et légumes de saison ! Il faut savoir que les principales maladies hivernales sont liées à une carence en magnésium et en vitamines. Il est donc impératif de privilégier une alimentation qui apporte avant tout les éléments nutritifs nécessaires au renforcement de ses défenses immunitaires afin de retrouver sa vitalité en hiver.


Quelques aliments à privilégier l’hiver !


Le chou est l’aliment phare de l’hiver ! Il est riche en vitamines et en nutriments qui disposent d’un rôle considérable pour l’organisme. Le chou assure notamment la prévention de certains cancers et la production de cellules renouvelées.


Enrichie en vitamine A, la carotte aide à la perpétration d’anticorps et globules blancs dans l’organisme. Le poivron rouge, la patate douce, le céleri, le fenouil, ou encore le cresson sont également abondants en vitamine A.


Le poireau est l’aliment idéal pour la stimulation du transit intestinal en raison de sa grande richesse en fibres. Il renferme également du fer, du calcium et du phosphore qui sont de très bons antioxydants pour le corps.


L’épinard est un aliment santé indispensable pour garder la forme en hiver ! Il est très riche en calcium, potassium, magnésium, et même en fer. Ces minéraux garantissent notamment la prévention de maladies cardio-vasculaires.


Composé essentiellement de vitamine C, le citron est l’aliment idéal pour éviter l’anémie et diminuer le risque d’infections. D’autres agrumes sont également très luxuriants en vitamine C. On peut notamment citer l’orange, la clémentine, ou encore le pamplemousse.


Avoir un sommeil réparateur


Il est essentiel de conserver un bon cycle de sommeil afin d’assurer la bonne activité du métabolisme et de l’organisme. Bien dormir apporte de l’énergie, aide à convaincre le stress et accroît la concentration. Cela vient du fait que le cerveau libère des substances qui aident le système défensif à lutter contre diverses maladies. De nombreuses études ont d’ailleurs prouvé que la carence de sommeil rend les anticorps et les globules blancs moins efficaces. Il est donc plus probable de tomber malade et de présenter des symptômes de grippe. Évitez donc de veiller tard pendant la saison hivernale !



Prendre des compléments alimentaires


Il peut être judicieux de prendre des vitamines et des minéraux durant un certain temps afin de consolider ou d’améliorer ses défenses immunitaires en période hivernale. Pour cela, il suffit de consommer des compléments alimentaires, tout en maintenant en parallèle une alimentation saine. Voici une liste non exhaustive de compléments pouvant être utiles pour préserver votre système immunitaire :


  • La vitamine C : elle dispose de puissantes propriétés antioxydantes qui servent à limiter les risques de maladies graves.
  • Le zinc : il assure l’affaiblissement du vieillissement des cellules et la stimulation les défenses immunitaires de l’organisme.
  • La gelée royale : elle envoie les sources d’énergie nécessaire à la bonne activité du système défensif.



Chez Toutapprendre…

La santé passe aussi par l’assiette ! Des recettes pour toutes les saisons, tous les régimes et pour tous les budgets n’attendent plus que vous. Que vous soyez amateur ou pro de l’art culinaire, plus de 3 200 recettes saines et gourmandes sont à retrouver dans notre offre Cuisine & Nutrition, de quoi vous accompagner pour tout l'hiver.


Découvrez le catalogue "Cuisine & Nutrition"

sur Toutapprendre



Testez gratuitement
10 décembre 2025
Depuis le 24 octobre 2025, une règle centrale du fonctionnement des CSE a disparu : la limitation à trois mandats successifs . Cette modification n’est pas issue d’un texte consacré au dialogue social, mais d’une loi dont la vocation première est tout autre : la loi n°2025-989, appelée « loi Seniors » . Son objectif principal porte sur l’emploi des plus de 55 ans, mais le législateur y a intégré, presque discrètement, une mesure qui transforme la structure même de la représentation du personnel.
8 décembre 2025
Le rôle d’un comité social et économique (CSE) ne se limite pas à l’organisation d’activités sociales et culturelles. Les élus doivent aussi gérer des budgets, analyser des documents financiers et participer aux grandes orientations de l’entreprise. Face à ces responsabilités, l’accompagnement d’un expert-comptable devient souvent indispensable. Bien plus qu’un technicien des chiffres, il est un véritable partenaire stratégique qui aide les élus à exercer pleinement leur mandat.
3 décembre 2025
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes n’est pas une nouveauté. En France, le principe « à travail égal, salaire égal » existe depuis 1972. Pourtant, malgré plus de cinquante ans de législation, les écarts de rémunération persistent. Selon Eurostat, l’écart moyen de salaire horaire entre les femmes et les hommes atteignait encore 12,7 % dans l’Union européenne en 2021 , et 15,8 % en France . Ces chiffres traduisent une stagnation préoccupante. Pour y remédier, l’Union européenne a adopté le 10 mai 2023 la directive (UE) 2023/970 relative à la transparence salariale. Ce texte impose de nouvelles obligations aux entreprises et renforce les droits des salariés ainsi que le rôle stratégique des CSE . 👉 Pour les élus, cette directive représente un nouvel outil puissant de négociation et de contrôle . Comprendre la directive européenne sur la transparence salariale Historique et adoption Depuis 1957, l’égalité de rémunération est inscrite dans les traités européens. Mais les écarts persistent. Une première recommandation en 2014 n’ayant pas suffi, la Commission a proposé une directive en 2021. Après deux ans de négociations, le texte a été adopté le 10 mai 2023 et publié le 17 mai 2023. Objectifs principaux Garantir l’égalité salariale pour un travail de valeur égale. Renforcer la transparence dès le recrutement. Faciliter les recours pour les salariés victimes d’écarts. Donner aux CSE de véritables leviers d’analyse et d’action. Calendrier et échéances clés Mai 2023 : adoption de la directive. 7 juin 2026 : date limite de transposition en droit français. 2027 : premières obligations pour les entreprises ≥ 250 salariés. 2031 : obligations étendues aux entreprises de 100 à 149 salariés. 📌 À retenir : les PME de moins de 100 salariés ne sont pas concernées par le reporting, mais restent soumises au principe « à travail égal, salaire égal » . Définitions essentielles à connaître Travail de même valeur : évalué selon les compétences, efforts, responsabilités et conditions de travail. Rémunération : salaire fixe, primes, bonus, avantages en nature, heures supplémentaires, contributions sociales. Charge de la preuve : en cas de litige, c’est désormais à l’employeur de prouver qu’il n’y a pas de discrimination. Les nouvelles obligations des employeurs 1. Transparence dès le recrutement Les offres d’emploi devront indiquer le salaire ou une fourchette claire. Interdiction de demander l’historique salarial d’un candidat. Les critères d’évolution devront être communiqués dès l’embauche. 💡 Exemple concret : un employeur ne pourra plus écrire « salaire à négocier selon profil » . Il devra préciser : « Rémunération fixe comprise entre 38 000 € et 42 000 € bruts annuels » . 2. Droit d’accès individuel des salariés Chaque salarié pourra demander : son niveau de rémunération, le salaire moyen par sexe pour des postes comparables. L’entreprise devra répondre dans un délai de 2 mois , sans représailles possibles. 3. Reporting obligatoire Les entreprises devront publier des rapports sur les écarts salariaux : ≥ 250 salariés : annuel dès 2027 150–249 salariés : tous les 3 ans dès 2027 100–149 salariés : tous les 3 ans dès 2031 Ces rapports incluront : écarts moyens, primes, promotions, augmentations. 📊 Encadré pratique : Exemple de données à retrouver dans le reporting % d’écart moyen hommes/femmes sur les salaires fixes % d’écart sur les primes annuelles % d’écart sur les promotions obtenues 4. Évaluation conjointe avec le CSE Si un écart > 5 % est constaté et non justifié, et si aucune correction n’est apportée dans les 6 mois, une évaluation conjointe devra être réalisée avec le CSE. Cette évaluation analysera : les classifications, les systèmes de rémunération, et proposera des mesures correctives. 5. Sanctions et contentieux La directive prévoit : inversion de la charge de la preuve, indemnisation intégrale du salarié, sanctions financières dissuasives (fixées par chaque État). Le rôle stratégique du CSE Accès à de nouvelles données Les CSE auront désormais accès à : des rapports salariaux enrichis, une BDESE (base de données économiques et sociales) plus complète, des négociations annuelles obligatoires (NAO) plus précises. Pouvoir d’alerte Le CSE pourra exiger une évaluation conjointe si un écart > 5 % persiste. En l'absence de transposition exacte ni de jurisprudence il faut garder en tête que ces fondements restent encore hypothétiques. Articulation avec l’Index ÉgaPro La directive ne remplace pas l’ Index ÉgaPro , mais le complète avec : des obligations de reporting, des mécanismes correctifs, un rôle renforcé du CSE. Impacts concrets Pour les employeurs Révision des grilles de salaires, Coûts d’audits RH, Risques juridiques et réputationnels. Pour les salariés Plus de transparence, Recours facilités, Progression de carrière plus équitable. Pour les CSE Nouvelles responsabilités, Besoin de compétences en analyse salariale, Rôle central dans les NAO. Comment se préparer ? (Checklist CSE) ✅ Étape 1 – Diagnostic Cartographier les métiers, Identifier les écarts salariaux, Cibler les zones de risque. ✅ Étape 2 – Révision RH Intégrer les fourchettes salariales dans les offres, Supprimer les clauses de confidentialité sur les salaires, Préparer des procédures de réponse aux demandes de salariés. ✅ Étape 3 – Implication du CSE Demander des simulations de reporting, Anticiper les écarts > 5 %, Intégrer ces sujets dans les NAO. Cas pratique : un CSE face à un écart injustifié Une entreprise de 400 salariés constate dans son reporting 2027 un écart de rémunération de 8 % entre les hommes et les femmes cadres commerciaux . L’employeur invoque une différence de performance, mais ne fournit pas de preuve. Le CSE exige une évaluation conjointe . Après analyse, il apparaît que les critères de promotion sont flous et défavorisent les femmes. 👉 Résultat : mise en place d’une grille de promotion claire et rétroactivité salariale pour les salariées lésées. En résumé qu'est-ce que cette directive implique pour les CSE ? La directive européenne sur la transparence salariale marque une véritable révolution culturelle dans les entreprises . Elle donne aux CSE un rôle décisif de vigie et de garant de l’égalité professionnelle. 👉 Conseil final : plus vous anticiperez en tant qu’élu CSE, mieux vous pourrez accompagner salariés et employeurs dans cette transition. La transparence salariale ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais comme une opportunité : celle de renforcer la confiance, la justice et l’attractivité de l’entreprise.
Show More

Partager