Cours de soutien scolaire en ligne : pourquoi en prendre ?

Toutapprendre • 4 novembre 2022

Pourquoi prendre des cours de soutien scolaire en ligne ?

Adolescente qui prend des notes de ses cours scolaire en ligne
Si vous cherchez des cours de soutien scolaire, vous hésitez peut-être entre prendre des cours particuliers à domicile ou opter pour des cours en ligne. Pour y voir plus clair, voici donc les avantages et inconvénients de ces deux options. Mais d’abord, il est important de clarifier vos objectifs, car ils influent sur le type de cours de soutien scolaire qui est le plus approprié pour vous. 

Quels sont les objectifs du soutien scolaire ?


On associe souvent cours de soutien scolaire et mauvaise note, ce qui est réducteur. Un cours de soutien scolaire est une façon pour les professeurs de proposer une aide et un apprentissage sur mesure à un élève. Cette aide peut donc être utile en cas de difficulté scolaire de votre enfant, mais elle peut aussi être là pour approfondir les sujets qu’il aime. Si un adolescent a déjà en tête le métier qu’il aimerait exercer, le soutien scolaire, en ligne ou en présentiel avec un professeur,  peut aussi être une façon judicieuse de le préparer à entamer une carrière dans cette profession. 


Les cours de soutien scolaire sont aussi là pour éveiller la curiosité des enfants et adolescents. Ils peuvent leur apprendre à réfléchir différemment et à collaborer avec différents types d’enseignants. C’est une façon pour eux d’avoir des interactions supplémentaires et donc d’acquérir des compétences relationnelles indispensables à leur épanouissement personnel. 


Il n’y a donc pas une raison universelle d’opter pour cette méthode. Chaque parcours est unique, et c’est en connaissant vos raisons que vous trouverez le type de cours et les exercices les plus adaptés au niveau et à la situation de votre enfant. 

Quels sont les différents types de cours de soutien scolaire ?


Vous pouvez opter pour des cours de soutien scolaire qui aident à faire face aux difficultés d'apprentissage de votre enfant sur des matières spécifiques : regardez les matières que votre enfant aime le moins à l’école, celles où il peut rechigner à faire ses devoirs...


Comment faire aimer les mathématiques ou le français à son enfant ? Comment faire en sorte qu’il s’améliore dans une matière qui n’est vraiment pas sa tasse de thé ?
Comment lui transmettre le goût de la lecture ? Toutes ces intentions sont basées sur un problème à résoudre. 


Au moment de choisir votre cours de soutien scolaire, votre objectif doit être celui d’une amélioration des notes. C’est comme cela que vous pourrez juger du soutien le plus adapté. 


Vous pouvez aussi choisir des cours de renforcement. Ceux-là sont à destination des élèves qui n’ont pas de problème particulier, mais qui souhaitent quand même s’améliorer. Soyez clair avec vos intentions. Est-ce pour apprendre à l’enfant de nouvelles façons de réfléchir, comme des cours de gestion mentale par exemple ? Est-ce pour l’entraîner à se concentrer et à passer du temps au travail ? Est-ce pour un résultat concret bien défini ? 


Par exemple, si votre enfant souhaite préparer des concours pour faire une classe préparatoire ou entrer dans des écoles très réputées, le soutien scolaire peut être le détail qui fait la différence dans sa réussite. Cela lui permettra de travailler précisément les thèmes dont il a besoin pour son futur, en plus de l’entraîner aux exigences élevées de ces établissements scolaires. 

Quels sont les avantages des cours de soutien scolaire en ligne ?


En France, la popularité des cours de soutien scolaire n’est plus à démontrer. Saviez-vous que près de 40 millions d'heures de cours privés sont dispensées chaque année dans l'Hexagone ? Selon le Centre d’analyse stratégique, cela concerne environ un million d’élèves.


Traditionnellement, on imagine la visite du professeur à domicile, pour faire réviser ses leçons à l’enfant. Cependant, les temps changent et le soutien scolaire en ligne est de plus en plus populaire.


  • Parmi ses avantages, retenez d’abord la flexibilité. Si vous décidez de prendre 40 heures de cours par an pour votre enfant - ce qui est la moyenne nationale, vous pourrez tout à fait organiser ces heures en fonction de votre rythme de vie. Un seul planning : le vôtre. Le soutien scolaire en ligne permet de pouvoir choisir des tranches horaires beaucoup plus larges.
  • De plus, il n’y a pas de contrainte géographique. Vous partez en vacances l’été et souhaitez que votre enfant poursuive ses efforts ? C’est possible, s’il a un ordinateur, il pourra continuer à étudier, peu importe où il se trouve.
  • Des cours de soutien scolaire en ligne sont aussi une façon ingénieuse d’aider votre enfant à vraiment maîtriser les outils informatiques. Apprendre à bien écrire un texte, à rester concentré devant un écran. Savoir s’exprimer, développer ses idées et les présenter de façon virtuelle. Ce sont des compétences concrètes qui serviront à votre enfant lors de son entrée dans la vie active. S’il s’entraîne tôt, il sera d’autant plus à l’aise. 

Comment choisir un bon cours de soutien scolaire en ligne ?


Pour choisir le cours de soutien scolaire qui correspond le mieux à vos attentes et à votre enfant, définissez déjà votre objectif.

Ensuite, décidez de la durée et de la fréquence de l’investissement :


  • Voulez-vous des cours ponctuels seulement pendant l’été ?
  • Souhaitez-vous des cours et un professeur particulier tout au long de l’année ?
  • Voulez-vous suivre un programme classique qui suit celui de l’éducation nationale ou cherchez-vous un programme sur-mesure avec des thématiques précises que vous avez décidées ? 


Plus vous êtes clair dans ce que vous cherchez, plus vous serez en mesure d’évaluer les offres des différents cours en ligne et de trouver celle qui correspond exactement à vos attentes. 


Toutapprendre propose des cours de soutien scolaire en ligne pour tous les niveaux et toutes les matières ! Ces cours en ligne ont été triés sur le volet et ont l'avantage de tous suivre le programme de l'éducation nationale tout en essayant de développer l'autonomie de votre enfant. Cerise sur le gâteau : l'offre est en test gratuit !

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10 décembre 2025
Depuis le 24 octobre 2025, une règle centrale du fonctionnement des CSE a disparu : la limitation à trois mandats successifs . Cette modification n’est pas issue d’un texte consacré au dialogue social, mais d’une loi dont la vocation première est tout autre : la loi n°2025-989, appelée « loi Seniors » . Son objectif principal porte sur l’emploi des plus de 55 ans, mais le législateur y a intégré, presque discrètement, une mesure qui transforme la structure même de la représentation du personnel.
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Le rôle d’un comité social et économique (CSE) ne se limite pas à l’organisation d’activités sociales et culturelles. Les élus doivent aussi gérer des budgets, analyser des documents financiers et participer aux grandes orientations de l’entreprise. Face à ces responsabilités, l’accompagnement d’un expert-comptable devient souvent indispensable. Bien plus qu’un technicien des chiffres, il est un véritable partenaire stratégique qui aide les élus à exercer pleinement leur mandat.
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Mais les écarts persistent. Une première recommandation en 2014 n’ayant pas suffi, la Commission a proposé une directive en 2021. Après deux ans de négociations, le texte a été adopté le 10 mai 2023 et publié le 17 mai 2023. Objectifs principaux Garantir l’égalité salariale pour un travail de valeur égale. Renforcer la transparence dès le recrutement. Faciliter les recours pour les salariés victimes d’écarts. Donner aux CSE de véritables leviers d’analyse et d’action. Calendrier et échéances clés Mai 2023 : adoption de la directive. 7 juin 2026 : date limite de transposition en droit français. 2027 : premières obligations pour les entreprises ≥ 250 salariés. 2031 : obligations étendues aux entreprises de 100 à 149 salariés. 📌 À retenir : les PME de moins de 100 salariés ne sont pas concernées par le reporting, mais restent soumises au principe « à travail égal, salaire égal » . Définitions essentielles à connaître Travail de même valeur : évalué selon les compétences, efforts, responsabilités et conditions de travail. Rémunération : salaire fixe, primes, bonus, avantages en nature, heures supplémentaires, contributions sociales. Charge de la preuve : en cas de litige, c’est désormais à l’employeur de prouver qu’il n’y a pas de discrimination. Les nouvelles obligations des employeurs 1. Transparence dès le recrutement Les offres d’emploi devront indiquer le salaire ou une fourchette claire. Interdiction de demander l’historique salarial d’un candidat. Les critères d’évolution devront être communiqués dès l’embauche. 💡 Exemple concret : un employeur ne pourra plus écrire « salaire à négocier selon profil » . Il devra préciser : « Rémunération fixe comprise entre 38 000 € et 42 000 € bruts annuels » . 2. Droit d’accès individuel des salariés Chaque salarié pourra demander : son niveau de rémunération, le salaire moyen par sexe pour des postes comparables. L’entreprise devra répondre dans un délai de 2 mois , sans représailles possibles. 3. Reporting obligatoire Les entreprises devront publier des rapports sur les écarts salariaux : ≥ 250 salariés : annuel dès 2027 150–249 salariés : tous les 3 ans dès 2027 100–149 salariés : tous les 3 ans dès 2031 Ces rapports incluront : écarts moyens, primes, promotions, augmentations. 📊 Encadré pratique : Exemple de données à retrouver dans le reporting % d’écart moyen hommes/femmes sur les salaires fixes % d’écart sur les primes annuelles % d’écart sur les promotions obtenues 4. Évaluation conjointe avec le CSE Si un écart > 5 % est constaté et non justifié, et si aucune correction n’est apportée dans les 6 mois, une évaluation conjointe devra être réalisée avec le CSE. Cette évaluation analysera : les classifications, les systèmes de rémunération, et proposera des mesures correctives. 5. Sanctions et contentieux La directive prévoit : inversion de la charge de la preuve, indemnisation intégrale du salarié, sanctions financières dissuasives (fixées par chaque État). Le rôle stratégique du CSE Accès à de nouvelles données Les CSE auront désormais accès à : des rapports salariaux enrichis, une BDESE (base de données économiques et sociales) plus complète, des négociations annuelles obligatoires (NAO) plus précises. Pouvoir d’alerte Le CSE pourra exiger une évaluation conjointe si un écart > 5 % persiste. En l'absence de transposition exacte ni de jurisprudence il faut garder en tête que ces fondements restent encore hypothétiques. Articulation avec l’Index ÉgaPro La directive ne remplace pas l’ Index ÉgaPro , mais le complète avec : des obligations de reporting, des mécanismes correctifs, un rôle renforcé du CSE. Impacts concrets Pour les employeurs Révision des grilles de salaires, Coûts d’audits RH, Risques juridiques et réputationnels. Pour les salariés Plus de transparence, Recours facilités, Progression de carrière plus équitable. Pour les CSE Nouvelles responsabilités, Besoin de compétences en analyse salariale, Rôle central dans les NAO. Comment se préparer ? (Checklist CSE) ✅ Étape 1 – Diagnostic Cartographier les métiers, Identifier les écarts salariaux, Cibler les zones de risque. ✅ Étape 2 – Révision RH Intégrer les fourchettes salariales dans les offres, Supprimer les clauses de confidentialité sur les salaires, Préparer des procédures de réponse aux demandes de salariés. ✅ Étape 3 – Implication du CSE Demander des simulations de reporting, Anticiper les écarts > 5 %, Intégrer ces sujets dans les NAO. Cas pratique : un CSE face à un écart injustifié Une entreprise de 400 salariés constate dans son reporting 2027 un écart de rémunération de 8 % entre les hommes et les femmes cadres commerciaux . L’employeur invoque une différence de performance, mais ne fournit pas de preuve. Le CSE exige une évaluation conjointe . Après analyse, il apparaît que les critères de promotion sont flous et défavorisent les femmes. 👉 Résultat : mise en place d’une grille de promotion claire et rétroactivité salariale pour les salariées lésées. En résumé qu'est-ce que cette directive implique pour les CSE ? La directive européenne sur la transparence salariale marque une véritable révolution culturelle dans les entreprises . Elle donne aux CSE un rôle décisif de vigie et de garant de l’égalité professionnelle. 👉 Conseil final : plus vous anticiperez en tant qu’élu CSE, mieux vous pourrez accompagner salariés et employeurs dans cette transition. La transparence salariale ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais comme une opportunité : celle de renforcer la confiance, la justice et l’attractivité de l’entreprise.
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