Quelles sont les meilleures formations en ligne pour vos employés ?

25 janvier 2023
personne qui forme un salarié
On peut continuer à se former au quotidien, même en tant que salarié. Pour cela, de nombreuses formations en ligne adaptées aux besoins et aux envies des employés sont proposées par les entreprises. Ces cours peuvent se suivre sur le temps de travail, comme en dehors selon le cadre dans lequel s’inscrit l’apprentissage. Alors quelles sont les meilleures formations en ligne pour vos employés ?  

Pourquoi les entreprises proposent-elles des formations en ligne à leurs employés


Les employés d’une entreprise ont besoin de se former tout au long de leur vie professionnelle. Peu importe le secteur d’activité, les métiers évoluent en même temps que la technologie. Ce qui est considéré comme un outil performant aujourd’hui n’est pas assuré de le rester au cours des cinq ou dix prochaines années.


Pour développer de nouvelles compétences, les formations en ligne sont une solution largement privilégiée par les entreprises. Il suffit pour les employés de rejoindre une plateforme d’apprentissage et se laisser guider par la marche à suivre. Si certaines formations sont à suivre dans un ordre et une temporalité précise, d’autres laissent davantage d’autonomie aux employés dans le suivi des cours. C’est d’ailleurs là tout l’avantage de suivre une formation à distance.

Formation en ligne : quels sont les avantages pour les employés et l’entreprise ?


Pour les employés, suivre une formation professionnelle en ligne est synonyme d’autonomie et de liberté. Avec l’essor du télétravail, il n’est d’ailleurs pas rare que ces cours soient suivis à distance. Chaque salarié est libre d’avancer à son propre rythme sur le plan de l’apprentissage. Il peut ainsi développer de nouvelles compétences en fonction de ses envies et de sa charge de travail. 


Il est aussi à noter que de plus en plus d’employés expriment le besoin de suivre une formation en ligne pour évoluer dans leur vie professionnelle. D’après une étude publiée en février 2022 par Centre Inffo, 83% des actifs sondés déclarent vouloir demander une formation auprès de leur entreprise.


Du côté des employeurs, l’essor des plateformes d’e-learning présente également de nombreux avantages. Tout d’abord, les entreprises ont une meilleure gestion du suivi de l’avancée des apprenants dans leur parcours de formation. La grande diversité dans les cours proposés par les organismes de formation permet également de couvrir un large spectre en matière de compétences à acquérir ou développer chez les employés. Enfin, le e-learning est un atout indéniable pour s’adapter aux emplois du temps de chacun. Toujours selon l’étude Centre Inffo, 56% des RH interrogés affirment que le digital learning contribue à faciliter l’apprentissage au sein des entreprises.

Formatrice en train de réaliser une formation pour des salariés

Quelles formations en ligne pour vos employés ?


Sans surprise, les formations en ligne proposées par les entreprises peuvent concerner une très grande variété de domaines. Toutefois, la majorité des plateformes e-learning s’articulent autour de thématiques assez généralistes.

Transformation numérique des entreprises : l’apprentissage du digital comme priorité 


Depuis la crise de la Covid-19 et l’émergence du télétravail en entreprise, les besoins de formation en matière d’informatique se sont fait sentir. Une étude menée par ADP en 2022 stipule d’ailleurs que 32% des employés interrogés estiment qu’avec la Covid-19, il est nécessaire de maîtriser davantage de compétences.


Bien entendu, le niveau de formation et la complexité des cours et des savoirs enseignés dépendent de la taille de l’entreprise et des employés concernés. Parmi les demandes d’apprentissage les plus répandues dans la sphère du numérique, on peut par exemple mentionner les besoins de maîtrise des outils de facturation digitaux, de gestion de relation client ou encore des formations consacrées à la cybersécurité.


Pour les employés qui œuvrent déjà de près ou de loin dans le secteur informatique de l’entreprise, il existe de nombreuses formations spécialisées. Développement web, intégration réseau,  data analysis ou encore SEO, les apprenants ont l’embarras du choix.


Il est à souligner que certains de ces cours à distance offrent une certification à la clé. Ainsi, on peut évoquer entre autres : 


  • le TOSA (Test on software applications) ;
  • le PCIE (Passeport de compétences informatique européen) ;
  • le PMP (Project Management Professional) ;
  • le CISSP (Certified Information Systems Security Professional ) ;
  • le CDP (certified data professional).


Face à la digitalisation croissante de l’ensemble des métiers, les entreprises ont donc tout intérêt à faire des formations numériques professionnelles une de leurs priorités.


L’apprentissage des langues en ligne séduit de plus en plus d’employés


La formation aux langues vivantes fait partie des demandes les plus fréquentes des employés à leur entreprise. En effet, dans notre vie professionnelle, il est de plus en plus courant d’avoir à échanger ou à traiter des documents à l’international. À cet effet, l’apprentissage en ligne est un excellent outil pour développer ses compétences linguistiques à son propre rythme. La possibilité de suivre des cours à distance depuis son smartphone est d’ailleurs un très gros avantage pour les apprenants qui peuvent par exemple s’exercer dans les transports en commun ou au cours d’une pause déjeuner.


En parallèle de ces formations, il est tout à fait possible de valider les compétences acquises par l’intermédiaire de certifications reconnues. À ce titre, le TOEIC (Test of English for International Communication) et le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) font indéniablement figure de références.


Notre plateforme en ligne dédiée aux CSE et entreprises propose un large choix de cours d'apprentissage des langues en ligne : Anglais, Espagnol, Allemand, Mandarin et même le langage des signes ! Le plus ? Vous pouvez également passer chez nous les certifications TOEIC et le TOEFL, tant prisées par les entreprises !


Ces formations pour améliorer le bien-être au travail


Les employés accordent de plus en plus d’importance à leur bien-être au travail. En conséquence, les entreprises ont tout intérêt à favoriser la formation de leurs équipes RH (ressources humaines) sur le sujet. Les thématiques associées au bien-être au travail sont nombreuses. Parmi les formations en ligne qu’il est possible de suivre, on peut mentionner : 


  • l’engagement et l’approche positive du travail ;
  • le développement de la qualité de vie sur le lieu de travail ;
  • le management bienveillant ;
  • la gestion du stress et de la fatigue ;
  • la prévention des risques psychosociaux chez les employés ;
  • etc.


Avec l’essor de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) au sein de la sphère professionnelle, de plus en plus de plateformes d’e-learning proposent des cours centrés sur le développement des bonnes pratiques à adopter pour renforcer la qualité de vie au travail. Pour une entreprise, il s’agit d’une opportunité à ne pas négliger, surtout lorsque l’on sait le rapport étroit qui existe entre performance et bien-être des employés.


Cela tombe à pic ! Nous proposons dans notre service de formation en ligne des formations bien-être et santé qui correspondent totalement à vos salariés : ces cours bien-être vont leur donner les informations préventives nécessaires pour mieux développer leur bien-être au travail et même au delà !


Construire vos propres formations en ligne


Comme le dit l’adage, « on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ». Dans un souci de personnalisation des formations à proposer à vos employés, sachez que de nombreuses plateformes d’e-learning offrent la possibilité de construire vos propres cours. Pour ce faire, vous pouvez vous appuyer sur des modèles préétablis (quiz, schémas, diaporamas, etc.).


L’avantage clé qui réside dans la construction de vos supports de formation est le haut degré de personnalisation qui en découle. Selon la nature du métier des employés à former, vous savez exactement sur quelles compétences appuyer vos cours. Ainsi, vous accompagnez sereinement l’évolution professionnelle de vos apprenants.


Formation en ligne : quelle plateforme d’e-learning choisir ?


Lorsqu’il est question de choisir une plateforme pour assurer la formation en ligne de vos employés, les offres ne manquent pas. À vous de vous montrer vigilant sur la richesse des contenus proposés, le coût par employé, la simplicité de prise en main ou encore la possibilité de suivre de près les progrès de vos apprenants.


Parmi les outils de formation à distance les plus réputés dans le milieu de l’apprentissage en entreprise, on peut citer : 

  • Toutapprendre propose un outil tout en un aux entreprises et CSE qui souhaitent élargir leur panel de services de formation et de prestations pour leurs salariés : profitez d'une plateforme tout en un proposant des cours en ligne sur divers thématiques : développement personnel, informatique, formation au secourisme, prévention santé au travail... Les sujets sont vastes.
    Mais ça n'est pas tout ! Toutapprendre propose
    un service CSE tout en un en y incluant une large bibliothèque en ligne de livres, bd et bouquet presse ainsi que des services juridiques et de kinésithérapie. Pas mal non ?
  • Thinkific, un logiciel connu pour sa grande facilité d’utilisation et le suivi détaillé des progrès réalisés ainsi que des difficultés rencontrées par vos employés grâce à la récolte et à l’analyse des données de formation ;
  • iSpringLearn, qui offre un très haut niveau de personnalisation à vos formations grâce à des supports pédagogiques variés et à ses modules d’évaluation de compétences ;
  • 360 Learning, un outil d’apprentissage collaboratif qui se démarque par son éventail de cours prêts à l’emploi dans lequel vous pouvez piocher pour construire des formations personnalisées et adaptées à chaque apprenant.


En conclusion, au plus une entreprise est en mesure de proposer une offre de formation en ligne complète et stimulante, au plus ses employés auront à cœur de s’investir et de progresser sur le plan professionnel. 

10 décembre 2025
Depuis le 24 octobre 2025, une règle centrale du fonctionnement des CSE a disparu : la limitation à trois mandats successifs . Cette modification n’est pas issue d’un texte consacré au dialogue social, mais d’une loi dont la vocation première est tout autre : la loi n°2025-989, appelée « loi Seniors » . Son objectif principal porte sur l’emploi des plus de 55 ans, mais le législateur y a intégré, presque discrètement, une mesure qui transforme la structure même de la représentation du personnel.
8 décembre 2025
Le rôle d’un comité social et économique (CSE) ne se limite pas à l’organisation d’activités sociales et culturelles. Les élus doivent aussi gérer des budgets, analyser des documents financiers et participer aux grandes orientations de l’entreprise. Face à ces responsabilités, l’accompagnement d’un expert-comptable devient souvent indispensable. Bien plus qu’un technicien des chiffres, il est un véritable partenaire stratégique qui aide les élus à exercer pleinement leur mandat.
3 décembre 2025
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes n’est pas une nouveauté. En France, le principe « à travail égal, salaire égal » existe depuis 1972. Pourtant, malgré plus de cinquante ans de législation, les écarts de rémunération persistent. Selon Eurostat, l’écart moyen de salaire horaire entre les femmes et les hommes atteignait encore 12,7 % dans l’Union européenne en 2021 , et 15,8 % en France . Ces chiffres traduisent une stagnation préoccupante. Pour y remédier, l’Union européenne a adopté le 10 mai 2023 la directive (UE) 2023/970 relative à la transparence salariale. Ce texte impose de nouvelles obligations aux entreprises et renforce les droits des salariés ainsi que le rôle stratégique des CSE . 👉 Pour les élus, cette directive représente un nouvel outil puissant de négociation et de contrôle . Comprendre la directive européenne sur la transparence salariale Historique et adoption Depuis 1957, l’égalité de rémunération est inscrite dans les traités européens. Mais les écarts persistent. Une première recommandation en 2014 n’ayant pas suffi, la Commission a proposé une directive en 2021. Après deux ans de négociations, le texte a été adopté le 10 mai 2023 et publié le 17 mai 2023. Objectifs principaux Garantir l’égalité salariale pour un travail de valeur égale. Renforcer la transparence dès le recrutement. Faciliter les recours pour les salariés victimes d’écarts. Donner aux CSE de véritables leviers d’analyse et d’action. Calendrier et échéances clés Mai 2023 : adoption de la directive. 7 juin 2026 : date limite de transposition en droit français. 2027 : premières obligations pour les entreprises ≥ 250 salariés. 2031 : obligations étendues aux entreprises de 100 à 149 salariés. 📌 À retenir : les PME de moins de 100 salariés ne sont pas concernées par le reporting, mais restent soumises au principe « à travail égal, salaire égal » . Définitions essentielles à connaître Travail de même valeur : évalué selon les compétences, efforts, responsabilités et conditions de travail. Rémunération : salaire fixe, primes, bonus, avantages en nature, heures supplémentaires, contributions sociales. Charge de la preuve : en cas de litige, c’est désormais à l’employeur de prouver qu’il n’y a pas de discrimination. Les nouvelles obligations des employeurs 1. Transparence dès le recrutement Les offres d’emploi devront indiquer le salaire ou une fourchette claire. Interdiction de demander l’historique salarial d’un candidat. Les critères d’évolution devront être communiqués dès l’embauche. 💡 Exemple concret : un employeur ne pourra plus écrire « salaire à négocier selon profil » . Il devra préciser : « Rémunération fixe comprise entre 38 000 € et 42 000 € bruts annuels » . 2. Droit d’accès individuel des salariés Chaque salarié pourra demander : son niveau de rémunération, le salaire moyen par sexe pour des postes comparables. L’entreprise devra répondre dans un délai de 2 mois , sans représailles possibles. 3. Reporting obligatoire Les entreprises devront publier des rapports sur les écarts salariaux : ≥ 250 salariés : annuel dès 2027 150–249 salariés : tous les 3 ans dès 2027 100–149 salariés : tous les 3 ans dès 2031 Ces rapports incluront : écarts moyens, primes, promotions, augmentations. 📊 Encadré pratique : Exemple de données à retrouver dans le reporting % d’écart moyen hommes/femmes sur les salaires fixes % d’écart sur les primes annuelles % d’écart sur les promotions obtenues 4. Évaluation conjointe avec le CSE Si un écart > 5 % est constaté et non justifié, et si aucune correction n’est apportée dans les 6 mois, une évaluation conjointe devra être réalisée avec le CSE. Cette évaluation analysera : les classifications, les systèmes de rémunération, et proposera des mesures correctives. 5. Sanctions et contentieux La directive prévoit : inversion de la charge de la preuve, indemnisation intégrale du salarié, sanctions financières dissuasives (fixées par chaque État). Le rôle stratégique du CSE Accès à de nouvelles données Les CSE auront désormais accès à : des rapports salariaux enrichis, une BDESE (base de données économiques et sociales) plus complète, des négociations annuelles obligatoires (NAO) plus précises. Pouvoir d’alerte Le CSE pourra exiger une évaluation conjointe si un écart > 5 % persiste. En l'absence de transposition exacte ni de jurisprudence il faut garder en tête que ces fondements restent encore hypothétiques. Articulation avec l’Index ÉgaPro La directive ne remplace pas l’ Index ÉgaPro , mais le complète avec : des obligations de reporting, des mécanismes correctifs, un rôle renforcé du CSE. Impacts concrets Pour les employeurs Révision des grilles de salaires, Coûts d’audits RH, Risques juridiques et réputationnels. Pour les salariés Plus de transparence, Recours facilités, Progression de carrière plus équitable. Pour les CSE Nouvelles responsabilités, Besoin de compétences en analyse salariale, Rôle central dans les NAO. Comment se préparer ? (Checklist CSE) ✅ Étape 1 – Diagnostic Cartographier les métiers, Identifier les écarts salariaux, Cibler les zones de risque. ✅ Étape 2 – Révision RH Intégrer les fourchettes salariales dans les offres, Supprimer les clauses de confidentialité sur les salaires, Préparer des procédures de réponse aux demandes de salariés. ✅ Étape 3 – Implication du CSE Demander des simulations de reporting, Anticiper les écarts > 5 %, Intégrer ces sujets dans les NAO. Cas pratique : un CSE face à un écart injustifié Une entreprise de 400 salariés constate dans son reporting 2027 un écart de rémunération de 8 % entre les hommes et les femmes cadres commerciaux . L’employeur invoque une différence de performance, mais ne fournit pas de preuve. Le CSE exige une évaluation conjointe . Après analyse, il apparaît que les critères de promotion sont flous et défavorisent les femmes. 👉 Résultat : mise en place d’une grille de promotion claire et rétroactivité salariale pour les salariées lésées. En résumé qu'est-ce que cette directive implique pour les CSE ? La directive européenne sur la transparence salariale marque une véritable révolution culturelle dans les entreprises . Elle donne aux CSE un rôle décisif de vigie et de garant de l’égalité professionnelle. 👉 Conseil final : plus vous anticiperez en tant qu’élu CSE, mieux vous pourrez accompagner salariés et employeurs dans cette transition. La transparence salariale ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais comme une opportunité : celle de renforcer la confiance, la justice et l’attractivité de l’entreprise.
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