Quand exactement consulter un kinésithérapeute ?

Toutapprendre • 20 octobre 2022
Si vous pensez consulter un kinésithérapeute, c’est important de le faire au bon moment, et pour les bonnes raisons.
Afin d’y voir plus clair, on vous explique les situations où vous devez consulter, et pourquoi choisir ce praticien en particulier. 

Nous disposons d'un service de consultation de kinésithérapeute en ligne pour vous aider à traiter vos douleurs musculosquelettiques. Cependant, l'idéal est de savoir dans quelle mesure un kiné peut vous aider n'est-ce pas ? Vous trouverez la réponse dans cet article !

Quelle différence entre un ostéopathe et un kiné ?


Une différence principale se situe d’abord au niveau de la reconnaissance au niveau étatique. En effet, l'ostéopathe n’est pas conventionné, et donc, pas pris en charge par l’Assurance Maladie. Cela veut dire qu’il n’y a pas de remboursement d’office. La seule exception qui peut avoir lieu est si votre mutuelle couvre les séances d’ostéopathie, entièrement ou partiellement. 


A contrario, la kinésithérapie est encadrée par le Code de la santé. En France, le titre est décerné aux personnes ayant obtenu un diplôme d’Etat validé par le Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeuthes. Les praticiens sont également inscrits au Conseil national de l’Ordre. Cela signifie que si vous allez consulter un kinésithérapeuthe, et sous conditions, vous allez pouvoir être remboursé par l’Assurance Maladie directement. Les montants de remboursement varient selon le contexte, les modalités et la raison de la prise du rendez-vous.


La durée du traitement peut également varier. Quand un patient suit une kinésithérapie, la rééducation a lieu sur plusieurs séances, tandis qu’un ostéopathe fait généralement une séance unique pour régler un problème ponctuel perçu comme plus léger. Par exemple, l'ostéopathe se consulte plus facilement pour régler des problèmes digestifs ou également de façon préventive, pour anticiper d’éventuels problèmes de mobilité.

Le déroulement d’une séance de kinésithérapie


Les raisons de consulter un kinésithérapeute sont aussi variées que celles de consulter un médecin généraliste. Si vous avez un souci en lien avec votre corps et sa mobilité, il y a de grandes chances que vous passiez par la case “rééducation chez le kiné”.


En effet, un kinésithérapeute peut traiter les douleurs musculaires articulaires, le mal de dos et les torticolis. Il peut aussi vous aider pour votre rééducation sportive. Suite à un choc ou un traumatisme, tel qu’un accident, une entorse ou une fracture, il est encore à vos côtés.


Certains kinésithérapeutes traitent également les troubles ORL, c'est-à-dire en lien avec l’oreille, le nez et la gorge. Cela peut notamment être le cas pour les vertiges et certains troubles de l’équilibre.


Retenez également le soutien possible de la kinésithérapie en cas d’AVC - accident cardio-vasculaire, en support post-accouchement pour rééduquer le périnée, pour traiter l’arthrite, la sciatique, l’ostéoporose ou la réadaptation post-opératoire. 


Les troubles musculo-squelettiques peuvent être soignées par de multiples moyens que nous vous présentons dans cet article.


Le saviez-vous ? Le kinésithérapeute peut aussi être un praticien clé pour votre nourrisson. En effet, s’il est atteint de bronchiolite, il peut aider à améliorer sa respiration. 

Comment voir un kiné sans ordonnance ?



Consulter un kinésithérapeute peut être un acte entièrement ou partiellement remboursé par l’Assurance Maladie, sous réserve que la séance vous ait été prescrite par votre médecin traitant. Cela s’intègre donc dans le parcours de soins coordonnés.


Si vous n’avez pas d’ordonnance, vous avez toujours le droit de consulter un kinésithérapeute. La différence principale sera donc au niveau de l’absence de remboursement. Une expérimentation devrait être lancée en 2023 dans plusieurs départements pour proposer un accès remboursé aux séances de kinésithérapie sans ordonnance. Pour l’instant, l’initiative se fait attendre. Néanmoins, le débat est ouvert. 

Quel est le tarif d'une séance de kinésithérapie ?

 

Pour consulter un kinésithérapeute, l’amplitude des tarifs peut être large. Le principal à regarder est si le praticien propose un tarif conventionné. Si c’est le cas, cela signifie qu’il n’aura pas le droit de faire des dépassements d’honoraires - sauf cas exceptionnel à la demande du patient, comme ça peut être le cas pour une consultation à un horaire ou dans un lieu inhabituel.


Pour vous éviter les mauvaises surprises, le praticien est obligé de vous fournir un devis si le montant facturé est égal ou supérieur à 70 euros. Les tarifs et honoraires sont également affichés dans la salle d’attente afin que vous puissiez faire votre choix en toute connaissance de cause. 


Si vous décidez d’opter pour un kinésithérapeute non conventionné, les remboursements de la Sécurité sociale sont minimes. Pour une consultation dite de confort, sans ordonnance, aucun remboursement n’est effectué. 


Les tarifs classiques d’un kinésithérapeute conventionné varient entre 16 et 33 euros, en fonction de l’acte et du motif de la consultation. 


Le remboursement de la sécurité sociale est à 100% lorsqu’il s’agit d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. C’est également le cas concernant des affections longue durée, des soins liés à la maternité, ainsi que des soins sur des personnes blessées lors d’un acte de terrorisme. Le mieux est de vérifier en amont auprès de votre CPAM ou de votre médecin traitant. Ils sauront vous conseiller en fonction de votre parcours, qui est unique.


Si votre motif pour consulter un kinésithérapeute n’entre pas dans ces cas, le remboursement de la sécurité sociale s’élève à 60%. Il faut retenir une franchise à la charge du patient de 0,50 centimes. La somme restante sera soit à payer de votre poche, soit à envoyer à votre mutuelle. Selon votre contrat, elle peut la prendre partiellement ou entièrement en charge. 


Nous proposons gratuitement un service de consultation de kinés en ligne à nos adhérents ! N'hésitez pas à consulter nos offres afin de savoir si vous êtes éligibles à nos services. Pour ce faire, consultez votre employeur, mairie ou encore votre CSE !

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Mais les écarts persistent. Une première recommandation en 2014 n’ayant pas suffi, la Commission a proposé une directive en 2021. Après deux ans de négociations, le texte a été adopté le 10 mai 2023 et publié le 17 mai 2023. Objectifs principaux Garantir l’égalité salariale pour un travail de valeur égale. Renforcer la transparence dès le recrutement. Faciliter les recours pour les salariés victimes d’écarts. Donner aux CSE de véritables leviers d’analyse et d’action. Calendrier et échéances clés Mai 2023 : adoption de la directive. 7 juin 2026 : date limite de transposition en droit français. 2027 : premières obligations pour les entreprises ≥ 250 salariés. 2031 : obligations étendues aux entreprises de 100 à 149 salariés. 📌 À retenir : les PME de moins de 100 salariés ne sont pas concernées par le reporting, mais restent soumises au principe « à travail égal, salaire égal » . Définitions essentielles à connaître Travail de même valeur : évalué selon les compétences, efforts, responsabilités et conditions de travail. Rémunération : salaire fixe, primes, bonus, avantages en nature, heures supplémentaires, contributions sociales. Charge de la preuve : en cas de litige, c’est désormais à l’employeur de prouver qu’il n’y a pas de discrimination. Les nouvelles obligations des employeurs 1. Transparence dès le recrutement Les offres d’emploi devront indiquer le salaire ou une fourchette claire. Interdiction de demander l’historique salarial d’un candidat. Les critères d’évolution devront être communiqués dès l’embauche. 💡 Exemple concret : un employeur ne pourra plus écrire « salaire à négocier selon profil » . Il devra préciser : « Rémunération fixe comprise entre 38 000 € et 42 000 € bruts annuels » . 2. Droit d’accès individuel des salariés Chaque salarié pourra demander : son niveau de rémunération, le salaire moyen par sexe pour des postes comparables. 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Le CSE exige une évaluation conjointe . Après analyse, il apparaît que les critères de promotion sont flous et défavorisent les femmes. 👉 Résultat : mise en place d’une grille de promotion claire et rétroactivité salariale pour les salariées lésées. En résumé qu'est-ce que cette directive implique pour les CSE ? La directive européenne sur la transparence salariale marque une véritable révolution culturelle dans les entreprises . Elle donne aux CSE un rôle décisif de vigie et de garant de l’égalité professionnelle. 👉 Conseil final : plus vous anticiperez en tant qu’élu CSE, mieux vous pourrez accompagner salariés et employeurs dans cette transition. La transparence salariale ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais comme une opportunité : celle de renforcer la confiance, la justice et l’attractivité de l’entreprise.
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