Quel psychologue choisir selon votre situation ?

24 novembre 2022
Psychologue, psychiatre, psychanalyste… Lorsque vous décidez d’entamer une thérapie, il peut s’avérer difficile de trouver LE professionnel de santé psychologique qui saura répondre avec justesse à vos besoins. Alors, quel psychologue choisir ? Nous vous donnons toutes les clés pour comprendre le rôle du médecin spécialiste de la santé mentale et consulter celui qui, en fonction de sa pratique, peut vous aider à retrouver mieux-être et sérénité dans votre vie du quotidien. 

Quel type de psy dois-je consulter ?


Savoir quel psychologue choisir s’avère judicieux, à condition de sentir quand vient le moment d’envisager une thérapie. Problèmes relationnels, sautes d’humeur, perte d’appétit, trouble du sommeil ou anxiété latente sont autant d’indices avant-coureurs à comprendre et accueillir, en toute bienveillance. Car la thérapie avec un psychologue ou un psychiatre n’est pas uniquement admise dans le cadre de maladies mentales. Elle est aussi considérée comme une mise au point, une clarification des choses, une plongée au cœur d’un problème. La thérapie est un véritable travail sur soi ! Moralité ? Évitez de vous préoccuper de ce que pensent les autres ou des “qu’en-dira-t-on”. 


En outre, il existe une multitude d’approches et de spécificités qui touchent aux comportements, aux actions, à la pensée ou aux émotions. Parmi elles, on retrouve notamment la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), grandement recommandée pour traiter l’anxiété, le manque de confiance en soi ou la phobie et s’ouvrir au développement personnel. Le but de ce traitement psychothérapeutique, qui peut être mené par votre psychologue, thérapeute ou psychiatre, est de créer une boucle systémique plus saine et plus vertueuse. De vous aider à affronter vos peurs, transformer vos schémas de pensée négatifs, ou résoudre des problèmes qui vous paraissaient insurmontables jusqu’à présent. 


En parallèle, il est bon de rappeler que plusieurs professionnels de santé mentale sont qualifiés pour la prise en charge d’un grand nombre de troubles, dont les plus répandus sont actuellement: 

  • le trouble psychiatrique de stress post traumatique (TSPT) causé par un événement extrêmement traumatisant ; 
  •  le trouble de l’anxiété sociale (TAS), soit la peur excessive d’interagir avec d’autres personnes; 
  • le trouble obsessionnel compulsif (TOC) causé par des pensées dérangeantes, voire incontrôlables (exemple : vous êtes obnubilé par la peur de la maladie) et qui donnent lieu à des compulsions (lavage des mains 7 fois par jour, vérifications frénétiques, check-up sanguins toutes les semaines, etc). 


Ainsi, il n’est pas rare de constater que psychologues, psychiatres, travailleurs sociaux cliniques agréés et thérapeutes travaillent main dans la main pour fournir un suivi et un traitement spécifiques. 

Quel psychologue choisir ? A contrario du psychologue, le psychiatre est habilité à délivrer des ordonnances médicales et prescrire des médicaments, puisqu’il a suivi des études de médecine. Il intervient dans le cas de maladies psychiques sévères (troubles bipolaires, schizophrénie, anorexie, dépression, etc.). En revanche, et tout comme le psychologue, il peut se spécialiser en psychanalyse (freudienne, lacanienne) ou être formé aux thérapies cognitivo-comportementales (TCC).

Comment savoir si c’est un bon psy ?


Le choix d’un thérapeute est un premier pas en avant, qui va vous permettre de tirer parti d’un suivi adéquat, adapté à vos besoins. Le psychiatre, psychologue ou psychothérapeute doit disposer de références et de qualifications avérées (titres officiels, parcours de formations, accréditations) ainsi que de compétences humaines très solides. 


Le lien de confiance est un fil rouge indispensable à la continuité d’une relation entre le professionnel de santé et son patient. Ce médecin de l’âme doit faire preuve d’une écoute active, dénuée de tout jugement, et vous offrir un cadre de suivi sécurisant. Ceci, pour la simple et bonne raison que vous êtes potentiellement amené à évoquer des sujets inconfortables, voire éprouvants avec votre psy. Des sujets intimes dont vous n’avez jamais parlé à personne. 


Quel psychologue choisir ? C’est d’abord une histoire de feeling. Tous les conseils ne sont pas bons à prendre, n’en déplaise aux proches ou aux amis qui vous recommandent chaudement d’aller consulter tel ou tel thérapeute. «
Tu verras, il est génial ce psy. Je te donne ses coordonnées, appelle-le ça ne coûte rien ». Même si ça part d’un bon sentiment, rien ne vous garantit que consulter un psychiatre ou vous lancer dans la thérapie comportementale vous sera bénéfique. 


La connexion avec votre psy, souvent nommée « alliance thérapeutique », s’impose comme un paramètre décisif. Elle repose en partie sur les objectifs à atteindre et les méthodes usitées pour y parvenir. En d’autres termes, la thérapie vous permet d’opérer un changement positif, à la seule condition que la communication et l’envie mutuelle de travailler ensemble soient établies. 

Un thérapeute compétent est un professionnel de la santé mentale agréé, qui suit scrupuleusement un code éthique et déontologique imposé à l’ensemble de sa profession.

Comment trouver un psy ?


Quel psychologue choisir parmi l’infinité d’options qui se présente à vous ? Il est vrai qu’en tapant la requête « choisir psy » sur Google, vous allez vous retrouver submergé par un tas de résultats. Idem si vous décidez de consulter un annuaire en ligne. Cela dit, vous pouvez optimiser vos recherches pour trouver votre thérapeute, qu’il soit psychologue, psychothérapeute ou psychiatre !


Renseignez-vous auprès de votre Caisse d’Assurance Maladie, de votre médecin généraliste et des organismes de santé mentale pour savoir quel psychologue choisir


Sollicitez votre Caisse d’Assurance Maladie, afin d’avoir accès au répertoire des thérapeutes dont les soins peuvent être remboursés. Sachez d’ailleurs que depuis le mois d’avril 2022, le dispositif gouvernemental «
MonPsy » permet aux patients âgés de plus de 3 ans et souffrant de troubles psychiques, de bénéficier d’un suivi thérapeutique pris en charge par l’Assurance Maladie. De son côté et en tant que prescripteur de soins, votre médecin traitant est totalement à même de vous recommander à des confrères ou consoeurs. N’hésitez pas non plus à vous rapprocher d’organismes de santé mentale, qui disposent généralement de répertoires très variés, regroupant des professionnels qualifiés pour le traitement de multiples affections. 


Joignez l'utile au pragmatique 


Bien qu’il soit important de se pencher sur la spécialité exercée par le thérapeute, vous devez tenir compte d’autres aspects, somme toute non négligeables. En d’autres termes, quel psychologue choisir selon vos possibilités.
Primo, le périmètre géographique. Il est tout de même plus agréable de savoir qu’après une journée éprouvante, vous n’aurez pas deux heures de route jusqu’au cabinet de votre psy (sauf si les téléconsultations sont possibles). Deuxio, les tarifs appliqués. Vous devez donc affiner vos recherches sur la base de critères concordants, en fonction de votre budget et des ressources à votre disposition.

Quel psychologue choisir en fonction des remboursements ? Les consultations psychologiques ne sont pas remboursées par l’Assurance Maladie mais certaines mutuelles en assurent la prise en charge. À l’inverse, si vous vous rendez chez un psychiatre, la consultation peut être remboursée, puisque ce dernier est médecin avant tout

En 2019, 970 millions d’individus étaient atteints d’un trouble psychique, dans le monde, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Constat plus parlant encore, en cette année 2022, un Français sur 10 a souffert ou souffre encore d’un syndrome anxieux, d’après le Ministère de la Santé.  Alors, comment agir et surtout, quel psychologue choisir ? Quel que soit le cheminement ou le mode d’action, que vous préfériez opter pour un psychiatre, un psychothérapeute ou un psychologue, chacun d’eux s’engage à instaurer un processus de suivi adapté à votre état, votre situation, votre personnalité et vos besoins. Il n’y a pas de remède miracle, ni de solution express. La thérapie est une décision, unique et singulière, qui prend du temps mais qui en vaut la peine. 


Vous voilà bien renseignés sur les psychologues et les moyens de faire recours à leurs aides thérapeutiques. Sachez par ailleurs que, chez Toutapprendre, nous vous proposons un service gratuit de consultation de psychologues en ligne afin d'avoir un premier contact avec la psychothérapie. Vous pouvez en savoir plus en cliquant sur le bouton ci-dessous !

Psychologues en ligne
10 décembre 2025
Depuis le 24 octobre 2025, une règle centrale du fonctionnement des CSE a disparu : la limitation à trois mandats successifs . Cette modification n’est pas issue d’un texte consacré au dialogue social, mais d’une loi dont la vocation première est tout autre : la loi n°2025-989, appelée « loi Seniors » . Son objectif principal porte sur l’emploi des plus de 55 ans, mais le législateur y a intégré, presque discrètement, une mesure qui transforme la structure même de la représentation du personnel.
8 décembre 2025
Le rôle d’un comité social et économique (CSE) ne se limite pas à l’organisation d’activités sociales et culturelles. Les élus doivent aussi gérer des budgets, analyser des documents financiers et participer aux grandes orientations de l’entreprise. Face à ces responsabilités, l’accompagnement d’un expert-comptable devient souvent indispensable. Bien plus qu’un technicien des chiffres, il est un véritable partenaire stratégique qui aide les élus à exercer pleinement leur mandat.
3 décembre 2025
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes n’est pas une nouveauté. En France, le principe « à travail égal, salaire égal » existe depuis 1972. Pourtant, malgré plus de cinquante ans de législation, les écarts de rémunération persistent. Selon Eurostat, l’écart moyen de salaire horaire entre les femmes et les hommes atteignait encore 12,7 % dans l’Union européenne en 2021 , et 15,8 % en France . Ces chiffres traduisent une stagnation préoccupante. Pour y remédier, l’Union européenne a adopté le 10 mai 2023 la directive (UE) 2023/970 relative à la transparence salariale. Ce texte impose de nouvelles obligations aux entreprises et renforce les droits des salariés ainsi que le rôle stratégique des CSE . 👉 Pour les élus, cette directive représente un nouvel outil puissant de négociation et de contrôle . Comprendre la directive européenne sur la transparence salariale Historique et adoption Depuis 1957, l’égalité de rémunération est inscrite dans les traités européens. Mais les écarts persistent. Une première recommandation en 2014 n’ayant pas suffi, la Commission a proposé une directive en 2021. Après deux ans de négociations, le texte a été adopté le 10 mai 2023 et publié le 17 mai 2023. Objectifs principaux Garantir l’égalité salariale pour un travail de valeur égale. Renforcer la transparence dès le recrutement. Faciliter les recours pour les salariés victimes d’écarts. Donner aux CSE de véritables leviers d’analyse et d’action. Calendrier et échéances clés Mai 2023 : adoption de la directive. 7 juin 2026 : date limite de transposition en droit français. 2027 : premières obligations pour les entreprises ≥ 250 salariés. 2031 : obligations étendues aux entreprises de 100 à 149 salariés. 📌 À retenir : les PME de moins de 100 salariés ne sont pas concernées par le reporting, mais restent soumises au principe « à travail égal, salaire égal » . Définitions essentielles à connaître Travail de même valeur : évalué selon les compétences, efforts, responsabilités et conditions de travail. Rémunération : salaire fixe, primes, bonus, avantages en nature, heures supplémentaires, contributions sociales. Charge de la preuve : en cas de litige, c’est désormais à l’employeur de prouver qu’il n’y a pas de discrimination. Les nouvelles obligations des employeurs 1. Transparence dès le recrutement Les offres d’emploi devront indiquer le salaire ou une fourchette claire. Interdiction de demander l’historique salarial d’un candidat. Les critères d’évolution devront être communiqués dès l’embauche. 💡 Exemple concret : un employeur ne pourra plus écrire « salaire à négocier selon profil » . Il devra préciser : « Rémunération fixe comprise entre 38 000 € et 42 000 € bruts annuels » . 2. Droit d’accès individuel des salariés Chaque salarié pourra demander : son niveau de rémunération, le salaire moyen par sexe pour des postes comparables. L’entreprise devra répondre dans un délai de 2 mois , sans représailles possibles. 3. Reporting obligatoire Les entreprises devront publier des rapports sur les écarts salariaux : ≥ 250 salariés : annuel dès 2027 150–249 salariés : tous les 3 ans dès 2027 100–149 salariés : tous les 3 ans dès 2031 Ces rapports incluront : écarts moyens, primes, promotions, augmentations. 📊 Encadré pratique : Exemple de données à retrouver dans le reporting % d’écart moyen hommes/femmes sur les salaires fixes % d’écart sur les primes annuelles % d’écart sur les promotions obtenues 4. Évaluation conjointe avec le CSE Si un écart > 5 % est constaté et non justifié, et si aucune correction n’est apportée dans les 6 mois, une évaluation conjointe devra être réalisée avec le CSE. Cette évaluation analysera : les classifications, les systèmes de rémunération, et proposera des mesures correctives. 5. Sanctions et contentieux La directive prévoit : inversion de la charge de la preuve, indemnisation intégrale du salarié, sanctions financières dissuasives (fixées par chaque État). Le rôle stratégique du CSE Accès à de nouvelles données Les CSE auront désormais accès à : des rapports salariaux enrichis, une BDESE (base de données économiques et sociales) plus complète, des négociations annuelles obligatoires (NAO) plus précises. Pouvoir d’alerte Le CSE pourra exiger une évaluation conjointe si un écart > 5 % persiste. En l'absence de transposition exacte ni de jurisprudence il faut garder en tête que ces fondements restent encore hypothétiques. Articulation avec l’Index ÉgaPro La directive ne remplace pas l’ Index ÉgaPro , mais le complète avec : des obligations de reporting, des mécanismes correctifs, un rôle renforcé du CSE. Impacts concrets Pour les employeurs Révision des grilles de salaires, Coûts d’audits RH, Risques juridiques et réputationnels. Pour les salariés Plus de transparence, Recours facilités, Progression de carrière plus équitable. Pour les CSE Nouvelles responsabilités, Besoin de compétences en analyse salariale, Rôle central dans les NAO. Comment se préparer ? (Checklist CSE) ✅ Étape 1 – Diagnostic Cartographier les métiers, Identifier les écarts salariaux, Cibler les zones de risque. ✅ Étape 2 – Révision RH Intégrer les fourchettes salariales dans les offres, Supprimer les clauses de confidentialité sur les salaires, Préparer des procédures de réponse aux demandes de salariés. ✅ Étape 3 – Implication du CSE Demander des simulations de reporting, Anticiper les écarts > 5 %, Intégrer ces sujets dans les NAO. Cas pratique : un CSE face à un écart injustifié Une entreprise de 400 salariés constate dans son reporting 2027 un écart de rémunération de 8 % entre les hommes et les femmes cadres commerciaux . L’employeur invoque une différence de performance, mais ne fournit pas de preuve. Le CSE exige une évaluation conjointe . Après analyse, il apparaît que les critères de promotion sont flous et défavorisent les femmes. 👉 Résultat : mise en place d’une grille de promotion claire et rétroactivité salariale pour les salariées lésées. En résumé qu'est-ce que cette directive implique pour les CSE ? La directive européenne sur la transparence salariale marque une véritable révolution culturelle dans les entreprises . Elle donne aux CSE un rôle décisif de vigie et de garant de l’égalité professionnelle. 👉 Conseil final : plus vous anticiperez en tant qu’élu CSE, mieux vous pourrez accompagner salariés et employeurs dans cette transition. La transparence salariale ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais comme une opportunité : celle de renforcer la confiance, la justice et l’attractivité de l’entreprise.
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