Qu’est-ce que les recruteurs privilégient lors d’une embauche ?

Toutapprendre • 19 septembre 2022
Femme passant un entretien d'embauche

Recruter une personne est le fruit de nombreuses réflexions de la part du recruteur sur les qualités, les atouts et le comportement du candidat. Mais qu’est-ce que les recruteurs privilégient vraiment lors d’une embauche ?

On fait le point ! 

Les qualités que les recruteurs recherchent chez un candidat


Les bons recruteurs sont ceux qui savent reconnaître les perles rares aussi bien en analysant leur curriculum vitae qu’en étant attentifs à leur personnalité pendant l’entretien.


Et côté candidats, que doivent ils mettre en lumière ? Il s’agit pour eux de mettre en valeur leurs qualités aussi bien professionnelles que personnelles. Il est nécessaire de bien préparer en amont son entretien en connaissant par exemple l’histoire de la société pour laquelle ils postulent.


La motivation du candidat importe énormément aussi bien dans une lettre de motivation qu’au cours de l’entretien.


Quels sont les choses indispensables à faire (ou à ne pas faire) ?


De nos jours, avec l’évolution des technologies, il existe de nombreux outils que vous pouvez utiliser pour vous faire connaître par les recruteurs et ainsi mieux mettre en valeur vos compétences, votre expérience et vos qualités personnelles. Il y a donc quelques points à retenir :


  • D’abord, il est primordial de savoir rédiger un curriculum vitae ainsi qu’une bonne lettre de motivation.


  • Il est capital de ne pas faire de ne pas faire de fautes d’orthographe lors de vos échanges par mail ou par courrier. Donc relisez-vous !


  • Puis, il convient également de soigner votre profil sur les plateformes de recrutement célèbres telles que LinkedIn et Indeed. Ce sont aujourd’hui des outils couramment utilisés par les recruteurs pour détecter des candidats potentiels. Ainsi, il convient de bien sélectionner les informations que vous affichez sur votre profil.


Comment bien se présenter ?


Lors du recrutement, tout se joue sur votre présentation. Il s’agit de maîtriser l’art de détailler subtilement, mais avec beaucoup d'efficacité, vos atouts et qualités, que ce soit dans un CV, une lettre de motivation, dans un e-mail ou pendant un entretien.

 

Votre capacité de rédaction ainsi que votre éloquence seront alors mises à rude épreuve compte tenu du fait que c’est en fonction de celles-ci que vous avez des chances (ou non) de décrocher le poste. Il est aussi essentiel que les documents écrits que vous fournissez aux recruteurs soient complets et faciles à lire.

 

Bien sûr, il existe des impératifs à absolument mentionner dont votre nom, les études que vous avez faites ainsi que votre expérience. Ce que vous allez également devoir exprimer, c’est votre motivation pour le poste et votre intérêt pour l’entreprise que vous comptez intégrer.


Savoir mettre en valeur ses particularités pour se différencier


Les particularités peuvent permettre de départager deux candidats potentiels qui auraient tous deux un bon parcours universitaire et une solide expérience professionnelle. Ainsi, n’hésitez pas à mettre en valeur les qualités, les traits de personnalités, les passions, qui vous distinguent des autres puisqu’elles peuvent constituer le petit plus qui vous permettra de faire la différence.


Comment bien préparer un entretien ?


Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est impératif de bien préparer votre entretien. Pour ce faire, réfléchissez à l’avance à tous les points que vous voulez absolument mentionner au cours de celui-ci. Préparez-vous également aux éventuelles questions que le recruteur est susceptible de vous poser.


Parmi celles-ci, penchez-vous particulièrement sur la question des prétentions salariales. Vous devez effectivement être en mesure de les formuler correctement en prenant le soin de vous informer à l’avance sur la fourchette de salaire et les tendances salariales pour le poste. Vous pouvez également vous référer à une éventuelle ancienne rémunération, tout en tenant compte de la taille de l’entreprise que vous souhaitez intégrer.


Ne négligez surtout pas vos compétences dans votre évaluation. Quelques fois, relancer le recruteur peut mettre en lumière votre motivation, mais il convient de le faire avec parcimonie.


Où trouver de bons conseils ?


Pour trouver de bons conseils, vous pouvez notamment aller sur Internet et consulter les différentes plateformes digitales existantes. Celles-ci mettent effectivement souvent à votre disposition un grand nombre de contenus qui peuvent vous être d’une aide précieuse et qui traitent toutes sortes de sujets.


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10 décembre 2025
Depuis le 24 octobre 2025, une règle centrale du fonctionnement des CSE a disparu : la limitation à trois mandats successifs . Cette modification n’est pas issue d’un texte consacré au dialogue social, mais d’une loi dont la vocation première est tout autre : la loi n°2025-989, appelée « loi Seniors » . Son objectif principal porte sur l’emploi des plus de 55 ans, mais le législateur y a intégré, presque discrètement, une mesure qui transforme la structure même de la représentation du personnel.
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Le rôle d’un comité social et économique (CSE) ne se limite pas à l’organisation d’activités sociales et culturelles. Les élus doivent aussi gérer des budgets, analyser des documents financiers et participer aux grandes orientations de l’entreprise. Face à ces responsabilités, l’accompagnement d’un expert-comptable devient souvent indispensable. Bien plus qu’un technicien des chiffres, il est un véritable partenaire stratégique qui aide les élus à exercer pleinement leur mandat.
3 décembre 2025
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes n’est pas une nouveauté. En France, le principe « à travail égal, salaire égal » existe depuis 1972. Pourtant, malgré plus de cinquante ans de législation, les écarts de rémunération persistent. Selon Eurostat, l’écart moyen de salaire horaire entre les femmes et les hommes atteignait encore 12,7 % dans l’Union européenne en 2021 , et 15,8 % en France . Ces chiffres traduisent une stagnation préoccupante. Pour y remédier, l’Union européenne a adopté le 10 mai 2023 la directive (UE) 2023/970 relative à la transparence salariale. Ce texte impose de nouvelles obligations aux entreprises et renforce les droits des salariés ainsi que le rôle stratégique des CSE . 👉 Pour les élus, cette directive représente un nouvel outil puissant de négociation et de contrôle . Comprendre la directive européenne sur la transparence salariale Historique et adoption Depuis 1957, l’égalité de rémunération est inscrite dans les traités européens. Mais les écarts persistent. Une première recommandation en 2014 n’ayant pas suffi, la Commission a proposé une directive en 2021. Après deux ans de négociations, le texte a été adopté le 10 mai 2023 et publié le 17 mai 2023. Objectifs principaux Garantir l’égalité salariale pour un travail de valeur égale. Renforcer la transparence dès le recrutement. Faciliter les recours pour les salariés victimes d’écarts. Donner aux CSE de véritables leviers d’analyse et d’action. Calendrier et échéances clés Mai 2023 : adoption de la directive. 7 juin 2026 : date limite de transposition en droit français. 2027 : premières obligations pour les entreprises ≥ 250 salariés. 2031 : obligations étendues aux entreprises de 100 à 149 salariés. 📌 À retenir : les PME de moins de 100 salariés ne sont pas concernées par le reporting, mais restent soumises au principe « à travail égal, salaire égal » . Définitions essentielles à connaître Travail de même valeur : évalué selon les compétences, efforts, responsabilités et conditions de travail. Rémunération : salaire fixe, primes, bonus, avantages en nature, heures supplémentaires, contributions sociales. Charge de la preuve : en cas de litige, c’est désormais à l’employeur de prouver qu’il n’y a pas de discrimination. Les nouvelles obligations des employeurs 1. Transparence dès le recrutement Les offres d’emploi devront indiquer le salaire ou une fourchette claire. Interdiction de demander l’historique salarial d’un candidat. Les critères d’évolution devront être communiqués dès l’embauche. 💡 Exemple concret : un employeur ne pourra plus écrire « salaire à négocier selon profil » . Il devra préciser : « Rémunération fixe comprise entre 38 000 € et 42 000 € bruts annuels » . 2. Droit d’accès individuel des salariés Chaque salarié pourra demander : son niveau de rémunération, le salaire moyen par sexe pour des postes comparables. L’entreprise devra répondre dans un délai de 2 mois , sans représailles possibles. 3. Reporting obligatoire Les entreprises devront publier des rapports sur les écarts salariaux : ≥ 250 salariés : annuel dès 2027 150–249 salariés : tous les 3 ans dès 2027 100–149 salariés : tous les 3 ans dès 2031 Ces rapports incluront : écarts moyens, primes, promotions, augmentations. 📊 Encadré pratique : Exemple de données à retrouver dans le reporting % d’écart moyen hommes/femmes sur les salaires fixes % d’écart sur les primes annuelles % d’écart sur les promotions obtenues 4. Évaluation conjointe avec le CSE Si un écart > 5 % est constaté et non justifié, et si aucune correction n’est apportée dans les 6 mois, une évaluation conjointe devra être réalisée avec le CSE. Cette évaluation analysera : les classifications, les systèmes de rémunération, et proposera des mesures correctives. 5. Sanctions et contentieux La directive prévoit : inversion de la charge de la preuve, indemnisation intégrale du salarié, sanctions financières dissuasives (fixées par chaque État). Le rôle stratégique du CSE Accès à de nouvelles données Les CSE auront désormais accès à : des rapports salariaux enrichis, une BDESE (base de données économiques et sociales) plus complète, des négociations annuelles obligatoires (NAO) plus précises. Pouvoir d’alerte Le CSE pourra exiger une évaluation conjointe si un écart > 5 % persiste. En l'absence de transposition exacte ni de jurisprudence il faut garder en tête que ces fondements restent encore hypothétiques. Articulation avec l’Index ÉgaPro La directive ne remplace pas l’ Index ÉgaPro , mais le complète avec : des obligations de reporting, des mécanismes correctifs, un rôle renforcé du CSE. Impacts concrets Pour les employeurs Révision des grilles de salaires, Coûts d’audits RH, Risques juridiques et réputationnels. Pour les salariés Plus de transparence, Recours facilités, Progression de carrière plus équitable. Pour les CSE Nouvelles responsabilités, Besoin de compétences en analyse salariale, Rôle central dans les NAO. Comment se préparer ? (Checklist CSE) ✅ Étape 1 – Diagnostic Cartographier les métiers, Identifier les écarts salariaux, Cibler les zones de risque. ✅ Étape 2 – Révision RH Intégrer les fourchettes salariales dans les offres, Supprimer les clauses de confidentialité sur les salaires, Préparer des procédures de réponse aux demandes de salariés. ✅ Étape 3 – Implication du CSE Demander des simulations de reporting, Anticiper les écarts > 5 %, Intégrer ces sujets dans les NAO. Cas pratique : un CSE face à un écart injustifié Une entreprise de 400 salariés constate dans son reporting 2027 un écart de rémunération de 8 % entre les hommes et les femmes cadres commerciaux . L’employeur invoque une différence de performance, mais ne fournit pas de preuve. Le CSE exige une évaluation conjointe . Après analyse, il apparaît que les critères de promotion sont flous et défavorisent les femmes. 👉 Résultat : mise en place d’une grille de promotion claire et rétroactivité salariale pour les salariées lésées. En résumé qu'est-ce que cette directive implique pour les CSE ? La directive européenne sur la transparence salariale marque une véritable révolution culturelle dans les entreprises . Elle donne aux CSE un rôle décisif de vigie et de garant de l’égalité professionnelle. 👉 Conseil final : plus vous anticiperez en tant qu’élu CSE, mieux vous pourrez accompagner salariés et employeurs dans cette transition. La transparence salariale ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais comme une opportunité : celle de renforcer la confiance, la justice et l’attractivité de l’entreprise.
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