Quiz CSE : verifiez vos compétences en 10 questions rapides

30 décembre 2025

Fais le point avec notre quiz spécial élus et nouveaux mandats

Être élu au CSE, ce n’est pas seulement assister aux réunions ou gérer des œuvres sociales.

C’est aussi maîtriser un cadre légal dense, parfois mouvant, et éviter les erreurs qui peuvent coûter cher au comité… ou à l’employeur.

Procès-verbal, budgets, transparence salariale, formation obligatoire, mandats successifs : ces sujets font partie du quotidien des élus, mais ils restent souvent mal compris ou approximativement appliqués sur le terrain.


Pour t’aider à faire le point, nous avons conçu un quiz CSE, basé sur les règles en vigueur et les évolutions récentes du droit social.


👉 L’objectif n’est pas de piéger, mais de tester tes réflexes, d’identifier les zones floues et de repartir avec des explications claires.


Pourquoi ce quiz sur le CSE ?


Dans la pratique, beaucoup d’élus découvrent les règles au fil de l’eau, souvent après coup :

  • un PV contesté par l’employeur,
  • un budget mal utilisé,
  • une obligation légale ignorée,
  • ou une réforme passée sous les radars.

Le droit du CSE évolue régulièrement (réformes, directives européennes, jurisprudence). Sans mise à jour, on fonctionne vite “comme avant”… alors que les règles ont changé.


Ce que couvre le quiz (et pourquoi c’est crucial)


1. Le procès-verbal de CSE : un document clé, souvent mal maîtrisé


Le PV n’est pas un simple compte rendu.
C’est un
document officiel, opposable, qui peut servir de preuve en cas de litige.


Le quiz revient notamment sur :

  • qui est légalement responsable du PV,
  • les délais de transmission,
  • ce qui doit (ou non) y figurer.

👉 Une erreur sur le PV peut fragiliser tout le fonctionnement du CSE.


2. Budgets du CSE : fonctionnement, ASC, transferts


Entre budget de fonctionnement (AEP) et budget des activités sociales et culturelles (ASC), la confusion est fréquente.

Le quiz te permet de vérifier :

  • à quoi sert réellement le budget ASC,
  • ce qui peut être financé (et ce qui ne peut pas),
  • dans quelles limites un transfert de budget est autorisé.

👉 Une mauvaise utilisation des budgets peut entraîner un redressement ou un contentieux.


3. Transparence salariale : ce qui arrive (et très vite)


La directive européenne sur la transparence salariale va profondément changer le rôle du CSE sur les questions de rémunération.

Le quiz aborde :

  • les échéances clés (transposition, application),
  • les obligations selon la taille de l’entreprise,
  • le rôle du CSE en cas d’écarts injustifiés.

👉 C’est un sujet stratégique sur lequel les élus devront être solides dès maintenant.


4. Mandats, formations, expert-comptable : les règles à jour


Certaines règles ont récemment évolué, notamment :

  • la fin de la limite des mandats successifs,
  • les formations obligatoires pour les élus,
  • le recours obligatoire à un expert-comptable selon la taille et les ressources du CSE.

Le quiz permet de vérifier que tu es bien à jour sur ces points, sans jargon inutile.


Un quiz pédagogique, pas un piège


Contrairement à beaucoup de questionnaires “vrai/faux”, chaque question du quiz est accompagnée :

  • d’une réponse expliquée,
  • d’un rappel clair du cadre légal,
  • et, quand c’est utile, d’un décryptage des fausses réponses.


À qui s’adresse ce quiz ?


  • Nouveaux élus CSE qui veulent partir sur de bonnes bases
  • Élus en cours de mandat qui veulent sécuriser leurs pratiques
  • Secrétaires et trésoriers qui gèrent des sujets sensibles
  • Suppléants qui veulent mieux comprendre leur rôle
  • 

👉 Que tu sois débutant ou expérimenté, il y a forcément au moins une règle sur  les missions du CSE qui mérite d’être (re)vue.

23 décembre 2025
L’Urssaf vient de clarifier un point important pour les comités sociaux et économiques (CSE) et les employeurs : le délai accordé pour se mettre en conformité avec la jurisprudence interdisant le critère d’ancienneté dans l’attribution des prestations sociales est prolongé jusqu’au 31 décembre 2026 . Cette annonce concerne directement la gestion des activités sociales et culturelles (ASC) et vise à laisser le temps aux CSE d’adapter leurs règles internes sans risque immédiat de redressement. 👉 L’information officielle est détaillée dans l’actualité publiée par l’Urssaf : CSE et critère d’ancienneté : prolongation du délai de mise en conformité . Pourquoi le critère d’ancienneté pose problème Depuis plusieurs années, la jurisprudence est claire : un salarié ne peut pas être exclu des prestations ASC en raison de son ancienneté . La Cour de cassation considère que conditionner l’accès aux avantages du CSE à une durée minimale de présence dans l’entreprise constitue une discrimination injustifiée , dès lors que ces prestations sont financées par des fonds destinés à l’ensemble des salariés. Cela concerne notamment : les chèques cadeaux, la billetterie, les chèques vacances, les aides financières, les événements et sorties organisés par le CSE. En pratique, de nombreux CSE continuaient pourtant à appliquer des règles du type « 3 mois d’ancienneté minimum » ou « salariés présents depuis 6 mois ». Ces pratiques sont désormais appelées à disparaître. Un délai de mise en conformité prolongé jusqu’au 31 décembre 2026 Initialement, la fin du délai de tolérance était fixée au 31 décembre 2025 . L’Urssaf annonce finalement une prolongation d’un an , laissant aux CSE et aux employeurs jusqu’au 31 décembre 2026 pour modifier leurs critères d’attribution. Concrètement, cela signifie que : les CSE disposent encore de temps pour adapter leur règlement intérieur, les prestations accordées avec un critère d’ancienneté ne sont pas immédiatement remises en cause, l’exonération de cotisations sociales n’est pas automatiquement perdue pendant cette période transitoire. Cette position est confirmée dans la communication officielle de l’Urssaf. Attention : le fond du problème ne change pas Ce report ne remet pas en cause le principe juridique . À partir du 1er janvier 2027 , tout maintien d’un critère d’ancienneté pour l’accès aux ASC pourra entraîner : une remise en cause de l’exonération sociale, un redressement Urssaf lors d’un contrôle, un risque de contentieux. Autrement dit, ce délai doit être vu comme une période d’adaptation , pas comme une validation implicite des pratiques actuelles. Quels critères sont autorisés à la place ? Si l’ancienneté doit disparaître, les CSE peuvent en revanche s’appuyer sur des critères objectifs et non discriminatoires . Parmi les critères généralement admis : la composition du foyer, le quotient familial, le revenu fiscal de référence, la situation personnelle (parent isolé, handicap, etc.). Ces critères permettent de moduler les aides tout en respectant le principe d’égalité entre les salariés. C’est aussi une opportunité pour les CSE de repenser leur politique sociale et de mieux cibler les besoins réels des bénéficiaires. Ce que les CSE ont intérêt à faire dès maintenant Même avec un délai supplémentaire, il est recommandé de ne pas attendre 2026 pour agir. Actions prioritaires à envisager : relire le règlement intérieur du CSE, identifier toutes les prestations conditionnées à l’ancienneté, préparer de nouveaux critères d’attribution, informer les élus et les salariés des évolutions à venir. Anticiper ces changements permet d’éviter une mise en conformité précipitée et de sécuriser la gestion des ASC sur le long terme. Pourquoi ce sujet concerne aussi les employeurs En l’absence de CSE, l’employeur qui verse directement des prestations assimilées à des ASC est soumis aux mêmes règles. Les entreprises doivent donc également vérifier : leurs pratiques internes, les conditions d’accès aux avantages proposés, les risques sociaux associés en cas de contrôle Urssaf. Là encore, la tolérance annoncée par l’Urssaf ne supprime pas l’obligation de conformité à terme. Ce qu’il faut retenir Le critère d’ancienneté pour l’accès aux prestations ASC est juridiquement interdit. L’Urssaf accorde un délai supplémentaire jusqu’au 31 décembre 2026 . Ce délai n’annule pas l’obligation de mise en conformité. Les CSE doivent progressivement adapter leurs règles pour éviter tout risque futur. Et parce qu’une image vaut mille mots, on vous a résumé tout ça dans une infographie :
15 décembre 2025
Être élu au Comité Social et Économique (CSE) est une grande responsabilité. Dès votre élection, vous devenez la voix des salariés auprès de la direction et vous jouez un rôle clé dans la vie sociale et culturelle de l’entreprise. Mais comment ne pas se perdre entre obligations légales, gestion du budget, organisation des réunions et attentes des salariés ? Ce guide pratique vous propose une checklist claire et détaillée , spécialement conçue pour les nouveaux élus CSE .
10 décembre 2025
Depuis le 24 octobre 2025, une règle centrale du fonctionnement des CSE a disparu : la limitation à trois mandats successifs . Cette modification n’est pas issue d’un texte consacré au dialogue social, mais d’une loi dont la vocation première est tout autre : la loi n°2025-989, appelée « loi Seniors » . Son objectif principal porte sur l’emploi des plus de 55 ans, mais le législateur y a intégré, presque discrètement, une mesure qui transforme la structure même de la représentation du personnel.
Show More

Partager