Comment prévenir le coup de mou hivernal : nos astuces !

Toutapprendre • 25 janvier 2022
Jeune homme devant un écran

Nous y sommes ! L’hiver est arrivé et nous subissons l’habituel coup de mou succédant à la période estivale. Rien de vraiment anormal : les journées sont plus courtes, le soleil se fait moins présent, le froid nous dissuade de sortir… Plein de détails qui provoquent l’envie de se recroqueviller sous un plaid au fond du canapé. Surtout, ne pas se laisser abattre ! Nous vous dévoilons nos astuces pour prévenir ce coup de mou hivernal. 


La déprime saisonnière


L’hiver est une saison qui peut paraître longue pour certains d’entre nous. Durant cette période, nous tombons plus souvent malades, la fatigue s’installe facilement, les baisses de moral se font ressentir… On parle de déprime saisonnière. Quel est cet état psychologique passager et comment peut-on le traiter ?


La déprime saisonnière, qu’est-ce que c’est ?

Pas de panique : la déprime saisonnière est normale. En effet, le manque de lumière naturelle influence notre état d’esprit. Les journées sont courtes et la luminosité moins intense. En Europe, selon les études, la dépression saisonnière concerne 1,3 à 4,6 % de la population, dont 70 à 80 % de femmes.


Les symptômes sont faciles à repérer :

  • Humeur changeante (tristesse, ennui, irritabilité…) ;
  • Besoin de dormir plus que de raison ;
  • Manque d’énergie et sensation de fatigue ;
  • Plus d’appétit (notamment les sucreries) ;
  • Perte d’intérêt ou de plaisir dans certaines activités.


Des astuces culinaires pour retrouver le sourire en plein hiver


Nous pouvons éviter la déprime saisonnière en appliquant quelques petites astuces dans notre quotidien. Tout commence dans l’assiette. En effet, une bonne alimentation et des repas variés sont synonymes de vitamines et d’oligo-éléments.

Pour commencer, privilégions tous les éléments riches en vitamine A, C, D et E. C’est l’occasion de tester de nouvelles recettes pleines de saveurs et de contrer le coup de mou hivernal. Si vous êtes en panne d’inspiration, piochez dans les recettes savoureuses de Toutapprendre. Vous êtes assuré de vous régaler à chaque bouchée !


Se remuer pour éviter le coup de mou hivernal…


Quoi de mieux qu’une bonne séance de sport pour se rebooster et reprendre des forces ? Que ce soit sur un tapis en salle, avec des lestes dans votre salon ou un jogging en forêt, l’objectif est de se bouger. C’est bon pour votre santé et votre moral. C’est également l’occasion de se débarrasser des kilos superflus pris pendant les fêtes de fin d’année !


Le sport, ce n’est pas votre truc ? Pas de souci, vous pouvez trouver un autre moyen de vous dépenser pendant l’hiver : faites du rangement ou du ménage. Vous pouvez également vous changer les idées en organisant des jeux de société en famille ou entre amis. Si vous êtes davantage pour les exercices de l’esprit : lisez ou faites des mots croisés. C’est une dépense d’énergie aussi !


… ou pas !


Si nos astuces ne vous tentent pas, vous pouvez toujours utiliser cette période hivernale pour prendre soin de vous, que ce soit de votre corps ou de votre esprit. Effectivement, l’hiver est une saison hautement propice au bien-être avec un réel besoin de se ménager. Si vous préférez votre canapé près de la cheminée, ne culpabilisez pas. Il n’y a rien de mal à cela et vous pouvez utiliser ce temps pour vous recentrer sur vous-même ainsi que sur vos proches.

Offrez vous un petit massage ou un rendez-vous beauté chez votre coiffeur ou votre esthéticienne. Quoi de plus revigorant que de se faire chouchouter un peu ? Vous serez plus détendu, mieux dans votre corps et vous aurez l’esprit plus léger.


Vous l’avez compris : le coup de mou hivernal ce n’est pas dramatique et c’est assez fréquent. Mais il est toutefois possible de s’en débarrasser en adoptant de simples gestes dans notre quotidien. À vous de trouver ceux qui vous correspondent le mieux, et de les tester. Si vous obtenez des résultats, il ne vous reste plus qu’à recommencer jusqu’au retour du printemps et des beaux jours !


Chez Toutapprendre…

Retrouvez des séances de sport pour tous les niveaux, des recettes de cuisine pour le plaisir de petits et grands, mais aussi des leçons de développement personnel, afin de profiter de ce froid hivernal pour se réaliser ! 

Intéressant, je veux tester !
10 décembre 2025
Depuis le 24 octobre 2025, une règle centrale du fonctionnement des CSE a disparu : la limitation à trois mandats successifs . Cette modification n’est pas issue d’un texte consacré au dialogue social, mais d’une loi dont la vocation première est tout autre : la loi n°2025-989, appelée « loi Seniors » . Son objectif principal porte sur l’emploi des plus de 55 ans, mais le législateur y a intégré, presque discrètement, une mesure qui transforme la structure même de la représentation du personnel.
8 décembre 2025
Le rôle d’un comité social et économique (CSE) ne se limite pas à l’organisation d’activités sociales et culturelles. Les élus doivent aussi gérer des budgets, analyser des documents financiers et participer aux grandes orientations de l’entreprise. Face à ces responsabilités, l’accompagnement d’un expert-comptable devient souvent indispensable. Bien plus qu’un technicien des chiffres, il est un véritable partenaire stratégique qui aide les élus à exercer pleinement leur mandat.
3 décembre 2025
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes n’est pas une nouveauté. En France, le principe « à travail égal, salaire égal » existe depuis 1972. Pourtant, malgré plus de cinquante ans de législation, les écarts de rémunération persistent. Selon Eurostat, l’écart moyen de salaire horaire entre les femmes et les hommes atteignait encore 12,7 % dans l’Union européenne en 2021 , et 15,8 % en France . Ces chiffres traduisent une stagnation préoccupante. Pour y remédier, l’Union européenne a adopté le 10 mai 2023 la directive (UE) 2023/970 relative à la transparence salariale. Ce texte impose de nouvelles obligations aux entreprises et renforce les droits des salariés ainsi que le rôle stratégique des CSE . 👉 Pour les élus, cette directive représente un nouvel outil puissant de négociation et de contrôle . Comprendre la directive européenne sur la transparence salariale Historique et adoption Depuis 1957, l’égalité de rémunération est inscrite dans les traités européens. Mais les écarts persistent. Une première recommandation en 2014 n’ayant pas suffi, la Commission a proposé une directive en 2021. Après deux ans de négociations, le texte a été adopté le 10 mai 2023 et publié le 17 mai 2023. Objectifs principaux Garantir l’égalité salariale pour un travail de valeur égale. Renforcer la transparence dès le recrutement. Faciliter les recours pour les salariés victimes d’écarts. Donner aux CSE de véritables leviers d’analyse et d’action. Calendrier et échéances clés Mai 2023 : adoption de la directive. 7 juin 2026 : date limite de transposition en droit français. 2027 : premières obligations pour les entreprises ≥ 250 salariés. 2031 : obligations étendues aux entreprises de 100 à 149 salariés. 📌 À retenir : les PME de moins de 100 salariés ne sont pas concernées par le reporting, mais restent soumises au principe « à travail égal, salaire égal » . Définitions essentielles à connaître Travail de même valeur : évalué selon les compétences, efforts, responsabilités et conditions de travail. Rémunération : salaire fixe, primes, bonus, avantages en nature, heures supplémentaires, contributions sociales. Charge de la preuve : en cas de litige, c’est désormais à l’employeur de prouver qu’il n’y a pas de discrimination. Les nouvelles obligations des employeurs 1. Transparence dès le recrutement Les offres d’emploi devront indiquer le salaire ou une fourchette claire. Interdiction de demander l’historique salarial d’un candidat. Les critères d’évolution devront être communiqués dès l’embauche. 💡 Exemple concret : un employeur ne pourra plus écrire « salaire à négocier selon profil » . Il devra préciser : « Rémunération fixe comprise entre 38 000 € et 42 000 € bruts annuels » . 2. Droit d’accès individuel des salariés Chaque salarié pourra demander : son niveau de rémunération, le salaire moyen par sexe pour des postes comparables. L’entreprise devra répondre dans un délai de 2 mois , sans représailles possibles. 3. Reporting obligatoire Les entreprises devront publier des rapports sur les écarts salariaux : ≥ 250 salariés : annuel dès 2027 150–249 salariés : tous les 3 ans dès 2027 100–149 salariés : tous les 3 ans dès 2031 Ces rapports incluront : écarts moyens, primes, promotions, augmentations. 📊 Encadré pratique : Exemple de données à retrouver dans le reporting % d’écart moyen hommes/femmes sur les salaires fixes % d’écart sur les primes annuelles % d’écart sur les promotions obtenues 4. Évaluation conjointe avec le CSE Si un écart > 5 % est constaté et non justifié, et si aucune correction n’est apportée dans les 6 mois, une évaluation conjointe devra être réalisée avec le CSE. Cette évaluation analysera : les classifications, les systèmes de rémunération, et proposera des mesures correctives. 5. Sanctions et contentieux La directive prévoit : inversion de la charge de la preuve, indemnisation intégrale du salarié, sanctions financières dissuasives (fixées par chaque État). Le rôle stratégique du CSE Accès à de nouvelles données Les CSE auront désormais accès à : des rapports salariaux enrichis, une BDESE (base de données économiques et sociales) plus complète, des négociations annuelles obligatoires (NAO) plus précises. Pouvoir d’alerte Le CSE pourra exiger une évaluation conjointe si un écart > 5 % persiste. En l'absence de transposition exacte ni de jurisprudence il faut garder en tête que ces fondements restent encore hypothétiques. Articulation avec l’Index ÉgaPro La directive ne remplace pas l’ Index ÉgaPro , mais le complète avec : des obligations de reporting, des mécanismes correctifs, un rôle renforcé du CSE. Impacts concrets Pour les employeurs Révision des grilles de salaires, Coûts d’audits RH, Risques juridiques et réputationnels. Pour les salariés Plus de transparence, Recours facilités, Progression de carrière plus équitable. Pour les CSE Nouvelles responsabilités, Besoin de compétences en analyse salariale, Rôle central dans les NAO. Comment se préparer ? (Checklist CSE) ✅ Étape 1 – Diagnostic Cartographier les métiers, Identifier les écarts salariaux, Cibler les zones de risque. ✅ Étape 2 – Révision RH Intégrer les fourchettes salariales dans les offres, Supprimer les clauses de confidentialité sur les salaires, Préparer des procédures de réponse aux demandes de salariés. ✅ Étape 3 – Implication du CSE Demander des simulations de reporting, Anticiper les écarts > 5 %, Intégrer ces sujets dans les NAO. Cas pratique : un CSE face à un écart injustifié Une entreprise de 400 salariés constate dans son reporting 2027 un écart de rémunération de 8 % entre les hommes et les femmes cadres commerciaux . L’employeur invoque une différence de performance, mais ne fournit pas de preuve. Le CSE exige une évaluation conjointe . Après analyse, il apparaît que les critères de promotion sont flous et défavorisent les femmes. 👉 Résultat : mise en place d’une grille de promotion claire et rétroactivité salariale pour les salariées lésées. En résumé qu'est-ce que cette directive implique pour les CSE ? La directive européenne sur la transparence salariale marque une véritable révolution culturelle dans les entreprises . Elle donne aux CSE un rôle décisif de vigie et de garant de l’égalité professionnelle. 👉 Conseil final : plus vous anticiperez en tant qu’élu CSE, mieux vous pourrez accompagner salariés et employeurs dans cette transition. La transparence salariale ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais comme une opportunité : celle de renforcer la confiance, la justice et l’attractivité de l’entreprise.
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